Cathédrale Saint-Gatien de Tours

La première construction a été initiée en 340 par Saint Lidoire, le second Évêque de Tours. En 561, l'église est détruite par un incendie. Grégoire de Tours la fait reconstruire à partir de 570. Au XIIe siècle, l'évêque Hildebert de Lavardin (1125-1134) entreprend la reconstruction. L'opération s'achève vers 1150 mais un incendie l'endommage lourdement en 1167. Un nouveau chantier de reconstruction est engagé, mais ce n'est qu'en 1547 que l'église sera complètement achevée.

A propos de ce bâtiment

PLAN - La cathédrale est bâtie selon un plan en croix latine. Il se compose d’une première travée formée par la souche des tours, donnant place à une nef à sept travées et cinq vaisseaux, suivie d’un transept à une travée et cinq vaisseaux, d’un choeur à cinq travées et cinq vaisseaux, puis d’une abside semi-circulaire à déambulatoire et chapelles rayonnantes. ELÉVATION EXTÉRIEURE - La façade occidentale est d’une grande richesse décorative. Elle se compose d’un corps central flanqué de deux tours. Le premier niveau est rythmé de trois portails surmontés de porches à gâbles sculptés, l’ensemble central étant plus monumental. Le porche central est surmonté par la suite d’une grande baie à remplage flamboyant, couronnée par un pignon-gâble. Les deux tours, chacune flanquée de contreforts ornés en leurs angles, sont ajourées d’une multitude de baies aveugles ou vides à remplage, et se terminent par des toits en terrasse ornés supportant les flèches polygonales. La façade du transept méridional, flanquée de contreforts, est à cinq niveaux. Un portail à gâble est surmonté d’un niveau mural, d’un autre à arcatures aveugles composées chacune de deux lancettes et d’une rose, surmontées par une vaste baie à remplage et à rosace remplie de verrières, le tout surmonté par un pignon. On distingue de l’extérieur les vastes verrières à remplages qui marquent les murs gouttereaux des bras des transepts. Le choeur et le chevet de l’édifice sont enfin rythmés d’arcs-boutants monumentaux et de baies brisées. ELÉVATION INTÉRIEURE - Les élévations latérales de la nef sont à trois niveaux: grandes arcades brisées allongées surmontées d’un étage de triforium à baies géminées à remplage, le tout se terminant par des fenêtres hautes composées de quatre baies trilobées regroupées par paire et surmontées d’un réseau. Cette nef est couverte de voûtes sur croisées d’ogives sexpartites supportées par des piles à colonnettes. Le choeur est également élevé sur trois niveaux: grandes arcades brisées surmontées d’un niveau de fenêtres à remplage et à verrières, et de fenêtres hautes également remplies de vitraux. L’abside est couverte d’une voûte rayonnante.

Caractéristiques

  • Architecture
  • Monuments

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Église Saint-Maurice

À Crissay-sur-Manse dans l’un des plus beaux villages de l’Indre-et-Loire, se trouve l’église Saint Maurice qui date des XVe-XVIe siècles. Sa construction fut entreprise par la famille noble des Turpin ; leurs armoiries et leur devise sont encore visibles dans la nef de style gothique flamboyant. L’enfeu de Catherine du Bellay, épouse de Jacques II Turpin, se trouve dans la sacristie actuelle.
Depuis 1926, l’église Sant Maurice est classée aux Monuments Historiques.

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An old church with a blue sky

Église Saint-Bauld

L’église Saint-Bauld est située à Verneuil-sur-Indre, en région Centre-Val de Loire.
L’édifice se compose d’une nef de plan rectangulaire en pierre de taille du XIIe siècle couverte d’une charpente du XVe siècle. Le chœur, pourvu de contreforts plats, date du XIIe siècle. Son étage supérieur, celui du beffroi des cloches ainsi que la flèche ont été reconstruits au XIXe siècle.
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L’église Saint-Saturnin, inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, est située à Pouillé. L’église présente une nef unique aboutissant à un choeur d'une travée sous clocher ainsi qu’une abside semi-circulaire. Le clocher-beffroi carré présente un étage ajouré de baies géminées dont les colonnettes sont amorties par des chapiteaux sculptés. Une sacristie est ajoutée au XIXe siècle.
On remarquera un tableau du XVIe siècle de l’école italienne, classé en 1914, représentant le martyre de Saint-Sébastien.