Reconstruite après la guerre de Cent-Ans, la cathédrale Saint-Pierre comptait parmi les grands monument gothique flamboyant dans l’Ouest. En 1568, alors qu’elle n’était pas entièrement achevée, ses voûtes furent détruites par les troupes protestantes.
Établie sur la rive droite du fleuve Charente, tout près de l'ancienne basilique funéraire de l'évêque Pallais, elle doit sa fondation en 1047 au comte d'Anjou Geoffroy Martel et à sa femme Agnès de Bourgogne.
L’église est consacrée au XIe siècle par le pape Urbain II. Elle est consacrée à Saint Eutrope, premier évangélisateur de la région dont le tombeau est situé dans la crypte. En 1186, un bref apostolique du pape Léon XIII demande l’érection de l’église en basilique mineure. La nef est détruite en 1803. La façade actuelle est réalisée en 1831 par l’architecte Prévôt. Par la suite, en 1844, le clocher est restauré par un autre architecte nommé Clerget. Un an plus tard, la crypte est déblayée car auparavant elle a était plusieurs fois comblée.
Construit au cœur de la forêt du Baconnais, le monastère semble exister depuis le milieu du XIe siècle. Le lieu semblait déjà avoir été mis sous le vocable de Sainte-Gemme.
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