Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
Depuis le Ve siècle, plusieurs édifices religieux se succèdent à cet emplacement. La cathédrale actuelle, la nouvelle Major, s’élève à l'ouest des vestiges de l’ancienne cathédrale romane, la vieille Major. Mais les destructions et les fondations nécessaires à l’implantation de la nouvelle cathédrale ont révélé l’existence d’une troisième église paléochrétienne et du plus grand baptistère des Gaules établis sur le même site.
A propos de ce bâtiment
Avec son appareillage de pierres alternativement vertes et blanches, cet édifice d’inspiration byzantine (emploi de la mosaïque, des coupoles) juxtapose des éléments romans et gothiques. Le plan en croix latine est conçu par Léon Vaudoyer dans le style romano-byzantin. La présence simultanée de clochers et de coupoles est due à la volonté de l'architecte de faire référence à l'Occident et à l'Orient, sur le modèle de Notre-Dame des Doms à Avignon. Mais ses dômes et ses coupoles rappellent ceux des églises d'Istanbul. Structurée comme un édifice tripartite composé d’un portique monumental encadré de deux tours, d’une nef imposante et d’un massif groupant les sanctuaires, la cathédrale forme un ensemble architectural extraordinaire, qui n’a pas eu d’équivalent dans tout le XIXe siècle. La construction dure 40 ans et, même de nos jours, les revêtements prévus pour les voûtes et les coupoles ne sont pas tous achevés.