Église Saint-Brice
De l’église St Brice de Courcival érigée au XIe siècle, il reste le mur nord de la nef et deux baies romanes. L'église est agrandie aux XVe-XVIe siècles par l’ajout des chapelles et d’une tour-clocher. Restaurée au XIXe siècle, l’église présente une nef unique avec un chœur à pans coupés et deux chapelles en vis-à-vis, formant transept.
À l’intérieur de l’édifice, on peut admirer une Vierge à l’enfant en terre cuite du XVIIe (classée).
A propos de ce bâtiment
Dominant la vallée du Tripoulain située dans le pays de la Loire, l’église St Brice de Courcival partageait son promontoire avec le château des seigneurs de Courcival aujourd’hui détruit. On peut donc imaginer que l’église du XIe siècle, qui se trouvait sur l’ancien chemin de pèlerinage de St Mamert, fut d’abord seigneuriale. De cette époque il reste le mur nord de la nef en arrêtes de poisson et deux baies romanes. L'église est agrandie aux XVe-XVIe siècles par l’ajout des chapelles et d’une tour-clocher qui a pu servir à sa défense lors des guerres de religion. On remarquera le pilier (XVIe s.) qui soutient la voûte de la chapelle nord et son décor composé de deux têtes d'ange à son sommet et d'un crâne accompagné d'ossements à la base. Ces sculptures symbolisent le paradis opposé à l'enfer (ou le bien au mal). Restaurée en 1872-1873, l’église présente une nef unique avec un chœur à pans coupés et deux chapelles en vis-à-vis, formant transept. Une sacristie est accolée au chœur. Il y a également une crypte. La chapelle nord est voûtée d'ogives tandis que les autres voûtes sont lambrissées. Un escalier à vis est accolé au mur de la chapelle nord et un nouveau portail est sculpté. À l’intérieur de l’édifice, on peut admirer une Vierge à l’enfant en terre cuite du XVIIe (classée). Cette vierge, dont le déhanchement est caractéristique du XVIIe siècle, porte un vêtement dont l’ample drapé donne l'impression de mouvement. Les traits du visage du Christ évoquent ceux d'un adulte. Cette statue a probablement perdu sa polychromie fin XIXe siècle. On remarquera également le monument funéraire de Pierre de Baigneux, seigneur de Courcival et de sa femme ainsi que les vitraux datant de 1874.