Église Saint-Hilaire
L'église Saint-Hilaire est une construction de style roman limousin tardif intégrée au système défensif du bourg. Elle présente un clocher-porche, une nef et un chœur du XIIe siècle ainsi qu’un beau portail de style gothique du XIIIe siècle. L’église, décorée au XVIIe siècle est fort abimée à la Révolution. On peut néanmoins y admirer, une chaire à prêcher, des lambris, une stalle, les trois vitraux de l’abside et des fresques nouvellement mises au jour.
A propos de ce bâtiment
Bâtie au XIIe siècle sur un promontoire rocheux dominant l’Asse, l’église Saint-Hilaire occupe le centre de Brigueil-le-Chantre, petite bourgade à la limite des trois provinces du Limousin, du Poitou et du Berry. Donnée en 1185 à l’abbaye du Dorat (Haute-Vienne), elle dépend du diocèse de Limoges puis, après la révolution, au diocèse de Poitiers. L'église Saint-Hilaire est une puissante construction de style roman limousin tardif. Construite dans le périmètre de l’enceinte fortifiée, elle était intégrée au système défensif du bourg. La construction de l’église Saint-Hilaire date du XIIe siècle, probablement sur les bases d’un édifice plus ancien. L’église est composée d’un clocher-porche à trois étages, couvert d’une flèche à quatre pans construit au XIIe siècle et reconstruit au XIXe siècle, d’une nef (XIIe s.) de deux travées voûtées d’ogives ainsi que d’un chœur (XIIe s.) à chevet plat percé de trois baies en lancettes. Au sud, elle montre un beau portail de style gothique du XIIIe siècle. À la fin du XVe, une chapelle est ajoutée au sud de la nef. L’église, décorée au XVIIe siècle est fort abimée à la Révolution. Malheureusement, seuls quelques éléments de décoration sont parvenus jusqu’à nous : la chaire à prêcher (XVIIIe s.) en bois sculpté, les lambris en bois clair du XVe siècle et, de part et d’autre du chœur, une stalle de style Louis XV (à l’origine peinte) qui prolonge les lambris. Suite aux récents travaux de restauration, on peut découvrir les trois vitraux de l’abside (XIXe s.) et les nombreuses fresques du XIIIe et XIVe siècles, badigeonnées à la Contre-réforme qui ne demandent qu’à éclairer l’église.
