Église Sainte-Marie-Madeleine
L’église Sainte-Marie-Madeleine, érigée au XIIIe siècle, domine de sa masse l'ensemble du bourg de Saint-André-d'Apchon. Son toit
Le voûtement, au XVIe siècle, de la nef gothique recouverte de tuiles vernissées qui forment un décor coloré aux motifs géométriques exceptionnel, obligera l’édification d’une charpente, véritable œuvre d'art qui, à elle seule, mérite le détour.
On remarquera les vitraux et les stalles du XVIe siècle et les nombreuses statues en bois doré polychrome et en pierre.
A propos de ce bâtiment
L’église Sainte-Marie-Madeleine domine de sa masse rassurante l'ensemble du bourg de Saint-André-d'Apchon en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ce bourg dépendait du Comté de Forez qui fut rattaché au Duché de Bourbon en 1376. La paroisse relevait du prieuré clunisien d'Ambierle. Le toit imposant en tuiles vernissées (origine des Flandres) qui forme un décor coloré aux motifs géométriques est l’élément caractéristique de cet édifice. La construction d’origine de l’église, de plan rectangulaire, se situe autour du XIIIe siècle. La bâtisse changera néanmoins plusieurs fois d'aspect au fil de son histoire. L'église est composée d'une nef unique de trois travées voûtée au XVIe siècle de croisées d'ogives. La nef est encadrée au nord (XVIe s.) et au sud de chapelles latérales. Une tour-clocher, de plan carré, est accollée au pignon ouest. Au XVIe siècle, une nouvelle chapelle est bâtie au nord et la nef est entièrement voûtée. Le voûtement de la nef de forme gothique impose une toiture entièrement nouvelle, analogue à celle du château. Cela obligera l’édification d’une charpente exceptionnelle, véritable œuvre d'art qui, à elle seule, mérite le détour. La chapelle seigneuriale au nord du choeur est agrandie d'une travée au XVIIIe siècle. Des travaux sont à nouveau menés à partir de 1830 avec la construction de deux chapelles supplémentaires au sud-ouest, puis le blanchiment et l'aménagement de l'intérieur de l'église. L'intérieur n'est pas en reste avec les vitraux et les stalles du XVIe siècle, la chaire de 1772 et le maître-autel de 1879. On remarquera également les nombreuses statues en bois doré polychrome et en pierre (entre XVe et XVIIIe s.) représentant sainte Catherine, sainte Geneviève et notre Dame de Pitié. Embellie au fil des siècles, grâce ces œuvres d'art, l’église est depuis le 26 juin 1963, inscrite sur l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.