Eglise Notre-Dame de Dijon
Une chapelle fut d’abord édifiée au XIIe siècle à l’emplacement de l’actuelle église Notre-Dame. Après une construction romane, l’actuelle église gothique fut bâtie dans les années 1220-1240. L’église a été notablement restaurée au XIXe siècle par Jean-Charles Laisné (notamment la tour de la croisée du transept).
A propos de ce bâtiment
PLAN - L’édifice suit un plan en croix latine orientée. L’avant-nef, constituée de deux vaisseaux à deux travées, est suivie d’une nef à trois travées et trois vaisseaux, donnant place à un transept flanqué de deux chapelles orientées. Le tout mène vers le choeur se terminant par un chevet semi-circulaire. ELÉVATION EXTÉRIEURE - Dominant un porche à trois arcades, la façade-écran est composée de deux étages d'arcatures soutenues chacune par 17 colonnettes, avec alternance de fausses gargouilles et de métopes sculptées de motifs végétaux. Le porche soutient la tribune de l'orgue, ses trois tympans relatifs à la vie de la Vierge furent martelés durant la Révolution. A la croisée du transept, une haute flèche fut élevée en 1873 par Jean-Charles Laisné sur les plans d'Eugène Millet. A la tour sud de la façade a été placé le Jacquemart. A l'un des contreforts du côté nord se trouve la fameuse “chouette". Le chevet heptagonal est à 2 étages de fenêtres séparés par un triforium. ELÉVATION INTÉRIEURE - L’élévation de la nef est à trois niveaux. Au premier, des grandes arcades brisées reposent sur des colonnes à chapiteaux et soutiennent les colonnettes en délit accueillant la retombée des ogives des voûtes sexpartites. Le deuxième niveau est un triforium ouvert de triples arcades vers la nef. Enfin, les fenêtres hautes viennent fermer l’élévation et ouvrir la nef à la lumière extérieure. Le choeur, couvert d’une voûtes sur croisées d’ogives sexpartite, se termine par un chevet à voûte d’ogives rayonnante.