Le prieuré de Saint-Fraigne est mentionné dès le IXe siècle. Il est remis en 1567 à l'abbaye de Charroux. Ruinée pendant les guerres de religion, l'abbaye sera supprimée en 1762. Après diverses réparations, la reconstruction quasi complète de l'ancienne église romane (1868-1869) est arrêtée conformément aux plans de l'architecte de Ruffec : Gaschtofte.
A propos de ce bâtiment
Edifice de composition sobre, de plan en croix latine. Un clocher-porche orne le portail oriental de l'église, tandis qu'un chevet semi-circulaire l'aboutit à l'ouest. Un appareillage de pierres de tailles constitue la structure externe de l'église, tandis qu'à l'intérieur, les parois de l'église sont décorées de nombreuses fresques.
De la basilique romane du XIIe siècle, ancien prieuré de l'abbaye bénédictine de Nanteuil, sont conservés la façade occidentale, classée monument historique en 1903, et le portail sud avec ses colonnes engagées. Beaucoup de zones d'ombre subsistent sur son histoire : ravagée par un incendie en 1415, l'église connut plusieurs campagnes de reconstruction au cours des XVe, XVIe et XVIIe siècles.
Blottie entre le fleuve Charente et la forêt de la Boixe, l'abbatiale veille depuis plus de mille ans sur le Nord de l'Angoumois. Mentionnée dès 888, elle a été reconstruite aux XIe et XIIe siècles grâce à la générosité des comtes d'Angoulême.
Construite à partir du XIIe siècle, c’est une des plus anciennes églises de la cité avec la cathédrale Saint-Pierre toute proche. Sérieusement endommagée durant la guerre de Cent Ans, une grande campagne de modernisation est mise en œuvre dans la seconde moitié du XVe siècle.
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