Imposant édifice, qui comprend des éléments de différentes époques et qui intègre un clocher octogonal sommé d'une plate-forme d'observation. L'église a considérablement souffert de l'impact des guerres de religion où, comme nombre de ses consœurs oléronaises, elle a été mise à sac et partiellement détruite durant cette période.
A propos de ce bâtiment
Formant une croix latine, l'église est composée d'une nef divisée en trois travées, couvertes de voûtes ogivales (hormis la première travée, couverte d'une voûte lambrissée) reposant sur des colonnes portant des chapiteaux corinthiens ou sur des piles rectangulaires, d'un transept saillant et d'une abside rectangulaire
La Cotinière avait eu deux chapelles successives avant l'édification de celle-ci, sur un nouvel emplacement, par l'architecte Kieffer, frère du curé de l'époque, de juillet 1966 à avril 1968.
Construite à partir de 1742, l'église demeura inachevée faute de moyens financiers, mais fut tout de même ouverte au culte en 1784. A la cathédrale du XVIIIe siècle est accolé un clocher du XIVe siècle, dit de Saint-Barthélémy, détruit pendant les guerres de Religion.
Les Récollets, religieux franciscains installés à La Rochelle en 1629, firent bâtir un vaste couvent allant du canal Maubec à l?actuelle rue Amelot. Leur église, brûlée en 1705 et reconstruite l?année suivante, fut achetée par les protestants après la Révolution pour y établir leur temple. Le cloître et le reste du monastère devinrent le couvent des Dames Blanches.
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