Chapelle Saint-Julien
La chapelle Saint Julien de Dourlers, dans le Nord, date de la fin du XVe siècle. À l’origine, un hospice lui était accolé, accueillant voyageurs, indigents et pèlerins désirant se sustenter ou trouver un refuge pour la nuit. Suite à un incendie qui dévasta l’hospice en 1931, seule la chapelle Saint Julien subsiste ; elle constitue aujourd’hui un témoin essentiel de l’histoire de Dourlers.
A propos de ce bâtiment
À Dourlers dans le Nord, la chapelle Saint Julien date de la fin du XVe siècle. À la base, cette chapelle appartenait à un ensemble plus grand mais dont il ne reste plus aucune trace ; un hospice s’y trouvait accolé, servant de refuge pour les voyageurs, indigents et pèlerins qui désiraient du pain et un lit pour une nuit. En 1622, en pleine guerre de Trente Ans, les bâtiments et la chapelle sont incendiés et pillés par les troupes d’Ernst von Mansfeld ; l’ensemble est reconstruit vers 1633. L’hospice, qui connut d’autres destructions durant les guerres de Louis XIV dans les Pays-Bas (1672 à 1678), tient bon au fil des siècles : il reste en fonction jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. On utilise ensuite les bâtiments comme logements pendant quelque temps, pour finalement les abandonner. En 1931, un incendie, déclenché dans une propriété agricole voisine, détruit l’entièreté de l’hospice. Seule la chapelle est épargnée et subsiste encore aujourd’hui. La chapelle, faites de briques et de pierres bleues du Hainaut, est surmontée d’un petit clocheton. À l’intérieur, nous retrouvons des éléments de style gothique dans l’entrée latérale, ainsi que des représentations de Saint Eloi, de Saint Sébastien, de Saint Antoine et de Saint Julien, auquel la chapelle est consacrée. Ce dernier, patron des pèlerins, des hospices, des hôpitaux rappelle l’ensemble auquel appartenait la chapelle à l’origine.