Église Saint-Ouen de Mancelles
L'église Saint Ouen de Mancelles de Gisay la Coudre (XIIe s.) est bâtie dans un enclos paroissial ceint d'un muret de pierres calcaires et moellons de silex (XVIe s.) La quasi totalité des murs de cette église romane gardent la trace de fresques polychromes. On remarquera l’arc triomphal en bois (classé, XVIIe s.) avec peinture polychrome, prolongé par deux retables latéraux eux aussi en bois peints et sculptés, l’aigle-lutrin, les fonts baptismaux et diverses statues.
A propos de ce bâtiment
Bien que l'église Saint Ouen de Mancelles de Gisay-La-Coudre dépende de l'évêque d’Évreux dès le XIIe siècle, le fief de Saint-Ouen de Mancelles, en Normandie, a appartenu aux Seigneurs de Gisay jusqu'à la Révolution. Dédiée à Saint Ouen, évêque de Rouen mort en 684, l’église Saint-Ouen est bâtie dans un enclos paroissial ceint d'un muret de pierres calcaires et moellons de silex qui pourrait dater du XVIe siècle. L’église de Saint-Ouen de Mancelles, de style roman, est constituée d’une nef de trois travées et d’un chœur à chevet plat en retrait, comme la plupart des petites églises rurales de la région. La voûte de la nef en forme de carène et les sablières moulurées qui la supportent, datent du XVIe siècle. La quasi totalité des murs gardent la trace de fresques polychromes. Au nord, une sacristie (XVIIe s.) de plan rectangulaire est adossée au chœur. Un clocher charpenté, formé d'un fût carré et d'une longue flèche octogonale, surmonte depuis 1780, la première travée de la nef. Un porche en charpente et tuiles plates permet l'accès à l'église. À l’intérieur, on remarquera de nombreux éléments de décoration classés comme, l’arc triomphal en bois (XVIIe s.) avec peinture polychrome prolongé par deux retables latéraux eux aussi en bois peints et sculptés au revers desquels, on peut voir deux peintures du XVIIe siècle : l’apparition d’un ange à Zacharie et le Roi David. Il y a aussi un aigle-lutrin (XVIIe s.), des fonts baptismaux, une chaire à prêcher, un bâton de procession et diverses statues.
