Cathédrale de Bourges
C’est en 1195 que Henri de Sully décide de reconstruire la cathédrale de Bourges à partir du chevet dans le style gothique. Le chantier continue sous l’archevêché de Guillaume de Dangeon, successeur dès 1199. La deuxième campagne, achevée vers 1230, voit la construction de la nef et de la façade occidentale. La tour nord fut reconstruite après son écroulement en 1506.
A propos de ce bâtiment
PLAN- L’édifice suit un plan sans transept. Il se compose de cinq travées principales et de cinq vaisseaux, le tout se terminant par un sanctuaire semi-circulaire entouré d’un double déambulatoire. ELÉVATION EXTÉRIEURE - La façade occidentale est ornée en son premier niveau de cinq portails à porches surmontés de gâbles, abondamment sculptés et à multiples voussures, le portail central étant plus grand que les latéraux. Le corps central de la façade est ouvert au deuxième niveau d’une baie monumentale à remplage, surmontée d’un pignon, tandis que les deux tours latérales sont ajourées de multiples baies brisées et rythmées de contreforts, se terminant par un toit-terrasse sans flèches. Les élévations latérales, à trois niveaux, sont remarquables: elles sont rythmées de vastes baies à remplage et de puissants arcs-boutants à pinacles, le chevet étant encore plus monumentalisé. ELÉVATION INTÉRIEURE - L’élévation de la cathédrale est à deux aspects. La nef, couverte de voûtes sur croisées d’ogives sexpartites, se compose de grandes arcades brisées d’une hauteur remarquable, suivies d’un triforium à baies ajourées de multiples ouvertures brisées, puis d’un étage de fenêtres hautes à remplage et à verrières. Au niveau des bas-côtés, les élévations latérales se composent de grandes arcades brisées, suivies d’un étage de baies à multiples arcades brisées, puis également de fenêtres hautes, cette partie étant couverte de voûtes d’ogives quadripartites. Quant aux élévations du choeur, elles se composent de grandes arcades brisées fortement élancées, suivies d’un étage d’arcades brisées allant par groupes de trois, puis de fenêtres hautes à verrières, donnant place à l’est à une voûte sur croisées d’ogives rayonnante.