Collégiale Saint-Pierre
La collégiale Saint-Pierre est située à Tonquédec, en Bretagne.
L’édifice remonte au XVe siècle pour ses parties les plus anciennes et au XVIIIe siècle pour son clocher.
L’église a été érigée en Collégiale au XVe siècle par Jean de Ploeuc, évêque de Tréguier.
La collégiale a été ensuite restaurée à plusieurs reprises, notamment au XIXe siècle.
À l’intérieur, on admirera une remarquable verrière du XVe siècle, composée de 16 vitraux.
A propos de ce bâtiment
La collégiale Saint-Pierre, située à Tonquédec, en Bretagne donne du charme au bourg qui l’abrite. Un enclos paroissial entoure l’église ; les murs de celui-ci sont construits avec des pierres identiques à celles du château féodal de Tonquédec. Cette ancienne église seigneuriale, dépendant de l’évêché de Tréguier, a été érigée en Collégiale au XVe siècle par Jean de Ploeuc, évêque de Tréguier. La collégiale s'impose d'abord par la surface de ses longues et basses façades nord et sud couvertes d'un seul tenant et rythmées par ses baies à frontons à crossettes, crochets et fleurons et ses contreforts. L’édifice remonte au XVe siècle pour ses parties les plus anciennes. Elle est ensuite restaurée et agrandie à plusieurs reprises, notamment au XIXe siècle. Avec les éléments gothiques du XVe siècle intégrés dans le style néo-gothique, la nef et ses bas-côtés constituent un vaisseau unique imposant d'apparence homogène par la qualité de son appareillage de pierre de taille et ses éléments sculptés et moulurés en granit. Le chevet plat (XVe s.) est largement ouvert par une verrière de 1470. Cette verrière comporte 16 vitraux dont certains relatent des scènes de la Passion et d’autres célèbrent la gloire de Roland IV et Jean II de Coëtmen. La tour-clocher (XVIIIe s.) de trois niveaux est flanquée au nord et au sud de tourelles à dômes en granit puis encadrée à sa base de deux chapelles à pans coupés. Ils se distinguent de l'ensemble par leur composition plus classique. Les armoiries de la maison des Coëtmen sont représentées sur la verrière ainsi que sur un pilier extérieur ; ces armoiries comportent des annelets d’argent témoignant de la participation de l’un des membres de la lignée aux croisades. Sous le chœur, reposent Jean II de Coëtmen et son épouse.
