Le parcours
Le parcours est nommé après Dominique Georges, abbé cistercien du XVII ième siècle, appelé au Val Richer pour remettre de l'ordre dans l'Abbaye, et qui rayonna dans toute la région.
Ce circuit vous est proposé par l'Alliance pour le Patrimoine des Églises en Pays d'Auge (APEPA), partenaire de Religiana.
Le parcours est nommé après Dominique Georges, abbé cistercien du XVII ième siècle, appelé au Val Richer pour remettre de l'ordre dans l'Abbaye, et qui rayonna dans toute la région.
L'église fut construite aux XIIe et XVe siècles, le chœur est roman. Le clocher date de 1534. Les fonts baptismaux en pierre sont du XVIIe siècle. Le remarquable clocher est une tour polygonale qui s'élève sur trois niveaux et surmontée d'un dôme. La façade principale est un mur pignon plat percé d'une large rosace au niveau supérieur. À l’intérieur, la nef a trois travées encadrées de quatre contreforts et trois baies en arc brisé à remplages côté sud de l'édifice. Le chœur a deux travées, il est ajouré de deux baies allongées en plein cintre et d'une porte en plein cintre également sur la travée la plus à l'ouest. Le chevet est ajouré de trois fines baies en plein cintre surmontées d'une rosace.
Le chœur remonte au XIIe siècle. Le mur septentrional a été élevé au XVIe siècle, ainsi qu'une chapelle entre le chœur et la nef. D'autres éléments de la nef ont été modifiés à cette époque, ainsi que la construction du portail occidental. Un grand if cache la façade d’entrée en pignon constituée de deux niveaux. Elle est percée d’un portail en plein-cintre épaulé par des contreforts et surmonté par une baie. La tour-clocher couronne le faîtage à l’extrémité occidentale de la nef. De section carrée, il est percé de baies munies d’abats-sons et surmonté d’une flèche en pavillon.
La commune de Manerbe et son église Saint-Jean-Baptiste existaient déjà avant l'an mil. Cette dernière est reconstruite en 1513 lors de la fondation de la Confrérie des Chantons. Le portail est du XVIIe siècle. Il a été réalisé pour l'abbaye du Val Richer puis a été installé au XVIIIe siècle à Manerbe. Avant la Révolution, le patronage appartenait au seigneur des lieux. La façade principale est un mur pignon coupé dans sa partie nord par une tour-clocher. Le portail est encadré d’un arc surbaissé. Le large pignon est orné d’un oculus et surmonté d’une croix de faîtage. Un contrefort soutient l’extrémité sud du mur. La tour-clocher s’élève sur trois niveaux soutenus à leurs angles par des contreforts.
La partie la plus ancienne de l'église date du XIe siècle. Il semble rester deux fenêtres romanes aujourd'hui. L'édifice est remanié aux XVIIe et XVIIIe siècles. Au nord deux contreforts délimitent la partie occidentale et la partie orientale alors qu’ils ne sont présents que sur la partie orientale au sud. Les murs sont percés de baies rectangulaires, quatre pour le sud et au moins deux au nord. Une porte permet un accès vers l’extérieur dans la partie orientale sud. L’annexe est ouverte par deux baies rectangulaires. L’ensemble de la nef est couvert par une toiture en double pan. Une toiture à cinq pans couvre l’annexe. Un clocher de base carré est posé en tabouret sur le faîtage à proximité de la façade. Sa flèche est hexagonale.
L'église a été construite au XIIe siècle. La nef est percée de baies romaines en plein cintre. Elle est surmontée d’une flèche effilée. Le mur sud est divisé par trois contreforts et le mur nord par quatre. Elle connaît de nombreux remaniements jusqu'au XVIIe siècle. La façade principale de l’édifice est un mur pignon. Le portail en arc surbaissé est encadré par quatre contreforts. Le mur gouttereau sud est percé par une baie rectangulaire de la forme d’une meurtrière et de deux baies en arc brisé dans la partie occidentale, déterminée par deux contreforts. Dans la partie orientale, deux baies en arc en plein cintre sont alternées avec des contreforts. Une porte s’ouvre sur la nef au niveau de la quatrième travée.
D’abord placée sous le patronage de Marie-Madeleine puis de Notre-Dame, l’église passa sous celui de saint Roch, saint thaumaturge invoqué contre la peste au XIVe siècle. En 1683, le registre paroissial indique un « autel de S. Roch contre la muraille du midy », où il se trouve encore. Montreuil-en-Auge devint un lieu de pèlerinage pour obtenir la préservation ou la guérison de maladies contagieuses. En 1776 il fallut réparer le clocher ; les délibérations municipales mentionnent d’autres travaux en 1877, en 1894 et en 1921. Une campagne de restauration a été menée en 1950-1951. La création des vitraux en 1909, réalisée par l’atelier Mazuet de Bayeux fut financée par des paroissiens : ils représentent, entre autres, saint Roch.
On date cet édifice religieux du XIVe siècle mais selon Arcisse de Caumont, il aurait été en grande partie refait postérieurement. Les ouvertures sont remaniées au XVIe siècle tandis que l’on peut faire remonter la construction de la façade occidentale actuelle au XVIIIe siècle grâce à une inscription datée de 1766. L’église est restée abandonnée tout au long du XIXe siècle. Elle est inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques en 1975 et des travaux de restauration sont entrepris dans le dernier quart du siècle suivant par une association de sauvegarde présidée par le maire de la commune : la charpente, la toiture les tableaux et bancs d’époque sont alors restaurés grâce à de nombreux dons et subventions.
L'église a été principalement construite entre le XIIIe et XIVe siècle. Son porche date du XVIIe. Le mur pignon occidental est flanqué d’un porche ouvert. Ce dernier, ainsi que le mur pignon présentent des poutres apparentes. Sous le porche est visible un portail à voussures. Sur le mur au-dessus du porche est percée une baie. Le mur gouttereau sud est percé de baies alternées avec des contreforts. Le mur gouttereau nord est identique. Le toit de la nef ainsi que du chœur sont couverts d’une toiture en bâtière. La tour clocher est bâtie en égout retroussé.
L'église remonte à l'époque romane, comme en témoignent les contreforts extérieurs de la nef et les moellons du clocher et du chœur. Le clocher est situé au niveau de la première travée de la nef et a été construit en 1843. Le chevet à trois pans prolonge la nef avec un léger retrait. L'ensemble du bâtiment est voûté en merrain. Le maître-autel est de style Louis XV. Le centre du retable est constitué d'une toile, représentant la Sainte Famille, donnée par François Guizot (1787-1874) et provenant de l'abbaye du Val Richer, près de l'église. De nombreuses peintures et sculptures sont visibles dans l'église.
L’église de Saint-Gorgon, Monument Historique depuis 1977, date de la fin du XIIe siècle. L’église se terminait initialement par un chevet plat auquel s’est rajoutée ultérieurement (XVIIIe siècle) une sacristie à cinq pans. On peut cependant voir les trois lancettes dans la sacristie. La nef est surmontée d’un toit en bâtière et le chœur d’un toit en croupe. L’entrée de l’édifice est constituée d’un porche ouvert en bois (fin XVe ou XVIe siècle). Une fois à l’intérieur on peut admirer le maître autel du XVIIIe siècle avec une copie d’un tableau de Van Dyck, des statues en terres cuites. On peut aussi noter la cuve baptismale octogonale, datant peut-être du XVIe siècle.
L'actuel bâtiment de la chapelle est le fruit de campagnes successives de travaux et de restaurations : construite dès l'époque romane, elle a été modelée au fil des siècles. La construction de la chapelle remonte au XIIe siècle. Le porche est du XVe siècle. Par exemple, des baies ont été ouvertes ou élargies au XVIIe siècle, le clocher fut reconstruit entre 1772 et 1774, tout comme la sacristie. En 1999, des dons ont été octroyés pour des travaux de gros œuvre (maçonnerie, couverture et charpente).
Église datant pour une grande partie du XIIIe siècle. La façade occidentale est un mur pignon percé par un portail rectangulaire. Le mur est encadré par deux contreforts et est surmonté d’une croix. Le mur gouttereau sud longe tout d’abord la nef, percée par deux baies. Puis le chœur, ouvert également par deux baies, en plein cintre. Celui-ci est légèrement plus bas que la nef et se finit par un chevet plat qui est un mur pignon ne possédant aucune ouverture. Le mur nord est éclairé d’une unique baie au niveau de la nef. Le chœur et la nef sont couverts par un toit en bâtière. Un clocher de type Fry repose sur la nef.
L'église Saint-Martin de La Roque-Baignard a été édifiée initialement à l'époque romane, elle a été largement remaniée XVIe siècle et au XVIIe siècle. Les décors et le mobilier intérieur date du XVIIIe siècle. La façade occidentale à mur pignon est pourvue d'une entrée cintrée. Deux contreforts épaulent la façade. Le contrefort droit est de taille plus importante. Une horloge est placée au niveau de la toiture. Le mur gouttereau sud est soutenu par quatre contreforts pour la nef. En outre, un bâtiment petit mais haut jouxte ce mur vers la façade occidentale, et une petite baie ajoure ce bâtiment atypique à son côté sud. Enfin, le clocher est de base carrée et quatre lucarnes sont présentes sur sa toiture.