Église Saint-Éloi-et-Saint-Martin

L'église Saint-Joseph a été construite de 1913 à 1922 et était destinée aux mineurs des fosses no. 6, n° 6 bis et n° 6 ter, connues sous le nom de fosses de Hallicourt. Les travaux furent interrompus par le début de la guerre 1914-1918 et ne reprirent qu'après la guerre selon les plans de l'architecte Paul Degez. L'église néo-gothique en briques avec des encorbellements en pierre de style régional possède un clocher au-dessus de la façade, surmonté d'une haute flèche en ardoise et d'un porche en pointe. Elle possède un plan en croix latine.

Cette église fut construite en 1547 à la demande de Charles Quint. Elle fut detruite en 1918 et reconstruite entre 1924 et 1927 par l'architecte Cordonnier. De style néogothique, elle est construite en brique et un peu de pierre, et fait ainsi référence aux églises gothiques flamandes en brique. Ce style néoflamand est caractéristique de l'architecte Louis Marie Cordonnier, et de nombreuses reconstructions dans la région après la Première Guerre mondiale. l'église n'est pas purement néogothique ou néoflamande, elle intègre de nombreuses citations du gothique classique français, et surtout elle fait la part belle aux techniques modernes comme les charpentes métalliques qui structurent les voûtes.

L'église Saint-Amé a été construite en 1875 et dédiée à Saint Amé, patron d'Amé Tilloy, fondateur de la Compagnie des Mines de Lens. L'église a été construite pour les ouvriers de la fosse n°3 des mines de Lens et leurs familles. Détruite pendant la première guerre mondiale, elle a été reconstruite sous sa forme actuelle en 1934-35. Depuis 2008, l'église est célèbre pour sa série de vitraux figuratifs modernes qui évoquent la vie des mineurs de Liévin.