Cathédrale Saint-Julien du Mans
Suite à une première fondation, l’édification de l’actuelle cathédrale débuta dans les années 1060 sous l’évêque Vulgrin, puis le choeur, le transept et les tours sont en chantier à la fin du XIe. La cathédrale fut consacrée en 1158, ainsi reconstruite sous Guillaume de Passavant suite à des incendies. C’est également au XIIe qu’elle reçoit son portail sculpté. Le choeur est reconstruit au XIIIe. Le transept est à son tour reconstruit entre 1385 et 1430.
A propos de ce bâtiment
PLAN - L’édifice est bâti selon un plan en croix latine. Celui-ci se compose d’une nef à cinq travées et trois vaisseaux, suivie d’un transept à travée unique et cinq vaisseaux, donnant place à un vaste choeur, composé de quatre travées rectangulaires suivie d’un sanctuaire semi-circulaire, le tout entouré d’un déambulatoire double et de multiples chapelles. ELÉVATION EXTÉRIEURE - La façade occidentale est composée d’un mur pignon flanqué de contreforts, le tout à trois niveaux. Au premier, une porte et deux arcatures en plein cintre sont surmontés d’une vaste baie en plein cintre puis du pignon. Les murs gouttereaux de la nef sont percés d’arcs en plein cintre et rythmés de contreforts. Celui du sud comporte un porche d’entrée accueillant le portail sculpté du XIIe siècle. Les bras du transept, monumentaux, sont ajourés à l’ouest de vastes baies à remplages constitués de roses et lancettes trilobées, tandis que la façade sud, massive, s’ouvre par un petit portail en plein cintre, et est rythmée par quatre contreforts qui courent sur tout le long vertical du massif. Les parties orientales extérieures sont rythmées de vastes baies à remplage rayonnant et d’arcs-boutants. ELÉVATION INTÉRIEURE - La nef est couverte de voûtes sur croisées d’ogives quadripartites reposant sur des piles fortes qui alternent avec des piles faibles. Les élévations latérales sont à trois niveaux: grandes arcades brisées géminées, surmontées d’un étage de triforium ajouré de multiples ensembles de baies en plein cintre et à colonnettes, le tout laissant place à des fenêtres hautes doubles et en plein cintre. Le transept nord est ajouré d’une vaste verrière surmontée d’une rose. Le choeur se compose de grandes arcades brisées élancées, surmontées d’un étage de fenêtres hautes composées de deux lancettes surmontées d’une rose. Le chevet se termine par une voûte sur croisée d’ogives rayonnante.