Église Saint-Julien de Lescar

L’église Saint-Julien est située à Mouchès, en Midi-Pyrénées (Occitanie).
Qualifiée de pré-romane, cette église, au plan originel cruciforme, est entourée de hauts murs. Sa nef unique de deux travées voûtée d’ogives au XIXe siècle, a été entièrement redécorée : lambris, boiseries, décor de fausses pierres. Des vitraux viennent l’éclairer.
On observera le bénitier, creusé dans un beau chapiteau de marbre blanc et un bel autel-tombeau en bois peint en faux marbre vert.

A propos de ce bâtiment

L’église Saint-Julien est située à Mouchès, en Midi-Pyrénées (Occitanie). Elle pourrait dater des VIIIe-IXe siècles. L’édifice est posé sur le site d’une très grande villa gallo-romaine dont on a retrouvé des vestiges. Elle est ensuite citée en 1105 en tant que prieuré bénédictin relevant de Saint-Orens d’Auch. Elle sera, plus tard, attachée, comme abbaye, à un monastère clunisien puis vendue au XVIe siècle pour contribuer au paiement de la rançon de François Ier, détenu par les Espagnols après sa capture sur le champ de bataille lors de la défaite de Pavie (1525). Ravagée durant les guerres de Religion, effondrée ensuite, elle est remaniée au XIXe siècle. Qualifiée de pré-romane, cette église, au plan originel cruciforme, est entourée de hauts murs. Sa nef unique de deux travées voûtée d’ogives au XIXe siècle, a été entièrement redécorée : lambris, boiseries, décor de fausses pierres sur les murs et les voûtes. De nombreux vitraux viennent l’éclairer dont l’un est daté de 1817. L’édifice est dédié Saint Julien , premier évêque de Lescar au Ve siècle et Sainte Radegonde, reine des Francs au VIe siècle. Leur statue, de part et d’autre de l’autel, le rappelle. On observera le bénitier, creusé dans un beau chapiteau de marbre blanc, daté de l’Antiquité tardive ou du très haut Moyen Âge et un bel autel-tombeau en bois peint en faux marbre vert.

Caractéristiques

  • Architecture

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Cathédrale Sainte-Marie d'Auch

La première cathédrale aurait été bâtie dans la plaine du Gers. Elle fut ruinée par les Sarrasins au IXe siècle. Elle est alors reconstruite vers 845 au sommet de la colline dominant le Gers, par l'évêque Taurin II qui y plaça l'autel de Notre-Dame apporté d'Eauze par saint Taurin.
À plusieurs occasions, les archevêques vont essayer de reconstruire leur cathédrale. Il y a une tentative au XIIIe siècle, une autre en 1370 par Arnaud Aubert, une troisième en 1382 par le cardinal Philippe d'Alençon mais le grand schisme d'Occident fait échouer cet essai.
On retrouve ensuite l'archevêque Philippe de Lévis qui entreprit en 1429 d'assez grands travaux dans la cathédrale, d'après Dom Brugèles. Mais la foudre toucha la cathédrale en 1469 et 1474 et ruina ce qui avait été fait.

Cathédrale Saint-Pierre de Condom

La cathédrale actuelle est bâtie en 1400, sur les traces de la précèdente qui a été démolie. Elle est reconstruite en 1507, après l'effondrement du clocher.

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Cathédrale Notre-Dame de la Sède

La première basilique chrétienne de Tarbes fut probablement construite à la fin du IV e siècle. En 844, les Normands ravagèrent la Gascogne : la ville et son église furent détruites, le siège épiscopal abandonné. Il faut attendre le XIe siècle pour qu’une nouvelle cathédrale soit dédiée à la Vierge Marie. Les textes nous parlent alors de la cathédrale Sainte-Marie- de-la-Sède (du latin sedes : le siège, c’est-à-dire le lieu de résidence de l’évêque) ou Sainte-Marie-de-Bigorre. La cathédrale fut entièrement recons- truite entre la fin du XII e siècle et le début du XIII e siècle. Le chantier, étalé sur une centaine d’années, s’ef- fectua d’est en ouest. Le chœur et les bras du transept furent édifiés en style roman. Avec Saint-Sever-de-Rustan, Saint-Orens-en-Lavedan et Saint-Savin-en-Lavedan, la cathédrale de Tarbes fait ainsi partie des quatre églises romanes les plus importantes de Bigorre.