Église Notre-Dame-de-Lorette

L’église a été construite dans le cadre d’un concours organisé par l'évêché de paris en 1823, avec l’accord de la ville de Paris. Il fut remporté par Hippolyte Lebas. Les travaux ont lieu de 1824 à 1836. L'église est consacrée le 15 décembre 1836 par Monseigneur de Quélen.
Le quartier que l'on appelle les Porcherons avait commencé à se peupler à la fin de l'Ancien Régime. Il était alors rattaché à la paroisse de Saint-Pierre-de-Montmartre. Notre-Dame-de-Lorette est l'une des 39 paroisses qui furent instituées par Mgr de Belloy en 1802, mais les fidèles durent se contenter d'une église provisoire jusqu'en 1823 avant la construction de l'actuel édifice.

A propos de ce bâtiment

Située dans l'axe de la rue Lafitte, l’église s’inspire des basiliques antiques romaines et semble être la première église parisienne où se manifeste en peinture le mouvement nazaréen. Elle est constituée d’un plan basilical avec nef centrale bordée de collatéraux et des chapelles latérales. L'élévation extérieure annonce la disposition intérieure. En effet une nef est signalée en façade par un haut portique tétrastyle d'ordre corinthien avec des colonnes qui portent un entablement à fronton triangulaire contenant un haut- relief. Ce dernier fait hommage à la Vierge. Trois statues se dressent sur les angles du fronton : Espérance, Foi et Charité. Sur les ailes basses de la façade en retrait on accède aux bas-côtés à l’aide d’une porte rectangulaire dépourvue de tout décor. Le second retrait de la façade signalant les chapelles latérales. L'édifice est couronné par un clocher carré construit sur l'abside. L'intérieur, est revêtu d’une couleur blanche, et richement décoré de moulures traduisant le style baroque. Ça nef centrale est surmontée d’une coupole qui beigne l’espace dans la lumière. Un grand arc en plein cintre prolonge la vue depuis la nef vers le maître-autel. Celui-ci est surélevé par trois marches, décoré de marbre polychrome et surmonté d’une voûte en cul-de-four, contrairement aux autels des chapelles latérales qui sont en marbre et surmontées de voûte en arc de cloître. Dans chacune d'elles, se trouvent une niche richement décorée et vitrée dans laquelle est placée la statue du Christ Noir des Miracles, et à gauche, celle en bois de la Vierge. Cette dernière a été donnée au XVIe siècle par J-B Martire, un Calvais au service de l'Espagne. L'église Saint-Jean Baptiste comporte de nombreuses œuvres d'art, toute propriété de la commune et classées Monument historique.

Caractéristiques

  • Architecture
  • Monuments

Other nearby buildings

Flickr

Église de la Sainte-Trinité

La décision de créer une église dans ce quartier en développement remonte de 1861. Elle est l’œuvre de l’architecte Théodore Ballu qui en orchestra les travaux de 1862 à 1867.
Il avait achevé précédemment l'église néo-gothique de Sainte-Clotilde et après 1871, il reconstruisit l’hôtel de Ville détruit pendant la Commune .
L'église de la Trinité est, avec celle de Saint-Augustin, la plus célèbre réalisation religieuse de la période Haussmannienne.

Flickr

Église Saint-Vincent-de-Paul

La première pierre est posée en 1824. La réalisation est confiée à Jean-Baptiste Lepère et repris en 1831 par son genre Jean-Ignace Hittorf. Les travaux sont ralentis par le Révolution de 1830 mais l’église est finalement consacrée en 1844. La chapelle de la Vierge est construite entre en 1869 et 1870. C’est Napoléon III qui offre la sculpture de la Vierge réalise par Carrier-Belleuse.

Wikimedia Commons

Basilique Notre-Dame-des-Victoires

Travaux commencés en 1629 à l'initiative de Louis XIII qui souhaitait remercier la sainte Vierge pour ses victoires militaires. Cet édifice créé par Pierre Le Muet pour les Augustins déchaussés qui lui en confièrent la construction : celle-ci, très lente, faute de fonds, se poursuivit avec Sébastien Bruand, R. Boudin, puis Gabriel Le Duc (1663) pour n'être terminée qu'en 1740 par Cartaud (façade).
À la Révolution, l'église, privée de ses religieux, devint le siège de la Loterie nationale puis Bourse des valeurs sous le Directoire. Elle fut rendue au culte en 1802, puis érigée en basilique par le pape Pie XI en 1927. Une dévotion très importante au Coeur immaculé de la Sainte Vierge-Marie a été développée par la création d'une Archiconfrérie au XIXe siècle par l'abbé Desgenettes, curé de la paroisse.