Basilique Notre-Dame-des-Victoires

Travaux commencés en 1629 à l'initiative de Louis XIII qui souhaitait remercier la sainte Vierge pour ses victoires militaires. Cet édifice créé par Pierre Le Muet pour les Augustins déchaussés qui lui en confièrent la construction : celle-ci, très lente, faute de fonds, se poursuivit avec Sébastien Bruand, R. Boudin, puis Gabriel Le Duc (1663) pour n'être terminée qu'en 1740 par Cartaud (façade).
À la Révolution, l'église, privée de ses religieux, devint le siège de la Loterie nationale puis Bourse des valeurs sous le Directoire. Elle fut rendue au culte en 1802, puis érigée en basilique par le pape Pie XI en 1927. Une dévotion très importante au Coeur immaculé de la Sainte Vierge-Marie a été développée par la création d'une Archiconfrérie au XIXe siècle par l'abbé Desgenettes, curé de la paroisse.

A propos de ce bâtiment

Plan : plan en croix latine inscrite. Le choeur est composé de deux travées terminées en abside polygonale, tandis que la nef est composée de quatre travées. Elévation extérieure : façade "à la romaine" composée de pilastres d'ordre ionique au premier niveau et d'ordre corinthien au second niveau, l'ensemble étant couronné par un fronton triangulaire aux armes de France et surmonté d'une croix. Clocher hexagonal en ardoise avec abat-son placé à l'extrémité du choeur. Toiture à double pente aigüe et à croupe du côté de la façade. Elévation intérieure : élévation à deux niveaux : grandes arcades en plein cintre à pilastre ioniques et fenêtres hautes en plein cintre. L'édifice est voûté en berceau avec pénétration des lunettes des fenêtres hautes. Coupole surbaissée sur pendentifs à la croisée du transept. Les bas-côtés sont couverts de petites coupoles surbaissées.

Caractéristiques

  • Architecture
  • Monuments

Other nearby buildings

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Église Saint-Nicolas-des-Champs

"Temple de l'Hymen et de la Fidélité" en 1795, l'église est rendue au culte en 1802.
Elle est restaurée dans la première moitié du XIXe siècle (en 1823 puis en 1843).
Retable du maître-autel par Simon Vouet et Jacques Sarrazin.

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Ancienne abbaye Saint-Martin des Champs

Une basilique funéraire mérovingienne est élevée sur ce site autour des VIe et VIIe siècles et rénovée à l'époque carolingienne. Le prieuré royal de Saint-Martin-des-Champs, troisième fille de Cluny, est fondé en 1060 et un nouveau bâtiment est construit sur cet emplacement présumé d'un miracle de saint Martin.
Le plan original du chœur inspira probablement celui de la basilique Saint-Denis construite quelques années plus tard, l'église du Conservatoire constituerait le plus ancien témoignage du gothique parisien.
L'abbaye est décrétée bien national en 1790 et abrite depuis 1798 le nouveau Conservatoire des Arts et Métiers créé par l'abbé Grégoire en 1794 dont l'ancienne abbatiale désaffectée au culte sert de salle d'exposition pour son musée.
L’ensemble a été largement réaménagé sous la Monarchie de Juillet et sous le Second Empire, sous la direction de l’architecte Léon Vaudoyer.
Le pendule du Foucault a été installé dans le choeur.

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Église Notre-Dame-de-Lorette

L’église a été construite dans le cadre d’un concours organisé par l'évêché de paris en 1823, avec l’accord de la ville de Paris. Il fut remporté par Hippolyte Lebas. Les travaux ont lieu de 1824 à 1836. L'église est consacrée le 15 décembre 1836 par Monseigneur de Quélen.
Le quartier que l'on appelle les Porcherons avait commencé à se peupler à la fin de l'Ancien Régime. Il était alors rattaché à la paroisse de Saint-Pierre-de-Montmartre. Notre-Dame-de-Lorette est l'une des 39 paroisses qui furent instituées par Mgr de Belloy en 1802, mais les fidèles durent se contenter d'une église provisoire jusqu'en 1823 avant la construction de l'actuel édifice.