Ancienne abbaye Saint-Martin des Champs

Une basilique funéraire mérovingienne est élevée sur ce site autour des VIe et VIIe siècles et rénovée à l'époque carolingienne. Le prieuré royal de Saint-Martin-des-Champs, troisième fille de Cluny, est fondé en 1060 et un nouveau bâtiment est construit sur cet emplacement présumé d'un miracle de saint Martin.
Le plan original du chœur inspira probablement celui de la basilique Saint-Denis construite quelques années plus tard, l'église du Conservatoire constituerait le plus ancien témoignage du gothique parisien.
L'abbaye est décrétée bien national en 1790 et abrite depuis 1798 le nouveau Conservatoire des Arts et Métiers créé par l'abbé Grégoire en 1794 dont l'ancienne abbatiale désaffectée au culte sert de salle d'exposition pour son musée.
L’ensemble a été largement réaménagé sous la Monarchie de Juillet et sous le Second Empire, sous la direction de l’architecte Léon Vaudoyer.
Le pendule du Foucault a été installé dans le choeur.

A propos de ce bâtiment

Plan : l'église est construite selon un allongé à nef unique, terminé par un chevet à déambulatoire et chapelles rayonnantes (dont une chapelle d'axe est de plan trilobé). Elévation extérieure : la façade d'entrée à mur-pignon est flanquée de deux tourelles, percée d'un portail en anse de panier surmonté d'une baie brisée à remplage et d'une rosace. Les murs latéraux sont percés de baies en arc brisés et épaulés de contreforts. Elévation intérieure : élévation à un niveau dans le nef et à deux niveaux pour le choeur. La nef est couverte d'une charpente apparente en carène de bateau renversé entièrement peinte, tandis que le choeur et les chapelles rayonnantes sont couverts d'une voûte d'ogives.

Caractéristiques

  • Architecture
  • Monuments

Other nearby buildings

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Église Saint-Nicolas-des-Champs

"Temple de l'Hymen et de la Fidélité" en 1795, l'église est rendue au culte en 1802.
Elle est restaurée dans la première moitié du XIXe siècle (en 1823 puis en 1843).
Retable du maître-autel par Simon Vouet et Jacques Sarrazin.

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Cathédrale catholique arménienne Sainte-Croix

Construite en 1623, l'église fut modifiée de 1828 à 1832. Son porche a été reconstruit par Baltard en 1855. D'abord chapelle de l'Immaculée Conception en 1623, elle devient église paroissiale Saint-François d'Assise en 1791, puis Saint-Jean-Saint-François en 1797. En 1970, l'église est attribuée à la communauté arménienne catholique.
Ses deux orgues comptent parmi les premiers réalisés à Paris par Cavaillé-Coll et son fils en 1844.
Statue de Germain Pilon (XVIe) figurant saint François en extase, et quatre tableaux de Frère Luc (fin XVIIe) représentant saint François.

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Église Saint-Laurent

D’après Saint Grégoire de Tours, l’église fut construite sur les traces d’une voie antique. En effet il semble que la base du clocher constitue le plus ancien vestige. Le chœur fut consacré en 1429 et six chapelles furent peut-être rajoutées en 1548. En 1621, le curé Pierre d'Hardivilliers passa contrat pour l'érection d'un portail et, sans doute, l'achèvement du collatéral nord. Les chapelles du côté sud furent édifiées en 1645, en même temps qu'un charnier (cimetière). Le voûtement et la charpente furent achevés entre 1655 et 1660 et paroisse fut construite au début du XVIIIe siècle.
Le percement du boulevard de Magenta décidé par Haussman entraîna la destruction du portail du XVIIe siècle. Au moment de l’ouverture du boulevard Magenta, l'église fut agrandie d'une travée et Simon-Claude Constant-Dufeu, appliquant les principes d'unité de style de Viollet-le-Duc, et à la demande de l'Impératrice, réalisa entre 1862 et 1865 l'actuelle façade néo-gothique. La travée d'entrée et la flèche qui la coiffe furent construites en 1870.