Église Saint-Laurent

D’après Saint Grégoire de Tours, l’église fut construite sur les traces d’une voie antique. En effet il semble que la base du clocher constitue le plus ancien vestige. Le chœur fut consacré en 1429 et six chapelles furent peut-être rajoutées en 1548. En 1621, le curé Pierre d'Hardivilliers passa contrat pour l'érection d'un portail et, sans doute, l'achèvement du collatéral nord. Les chapelles du côté sud furent édifiées en 1645, en même temps qu'un charnier (cimetière). Le voûtement et la charpente furent achevés entre 1655 et 1660 et paroisse fut construite au début du XVIIIe siècle.
Le percement du boulevard de Magenta décidé par Haussman entraîna la destruction du portail du XVIIe siècle. Au moment de l’ouverture du boulevard Magenta, l'église fut agrandie d'une travée et Simon-Claude Constant-Dufeu, appliquant les principes d'unité de style de Viollet-le-Duc, et à la demande de l'Impératrice, réalisa entre 1862 et 1865 l'actuelle façade néo-gothique. La travée d'entrée et la flèche qui la coiffe furent construites en 1870.

A propos de ce bâtiment

Situé dans l’ancien enclos de Saint-Laurent, l’église est constituée d’une tour-clocher de plan carré accolée à la partie nord du transept et du chœur. La façade est constituée en trois niveaux. Le premier niveau abrite un portail monumental à voussures qui retombent sur des colonnes en forme de statues et décoré d’une fresque. Le second niveau est traversé par une grande baie à remplage surmonté d'un pignon encadré de tourelles. La troisième partie est constituée d’un mur pignon couvert d’une toiture à double pente et surmonté d’une flèche dans la première travée de la nef. La chapelle axiale est couverte d'un petit dôme en charpente. Eglise orientée est constitué d’un plan longitudinal s’élevant sur deux niveaux et percé par de grandes arcades et fenêtre haute. Il est divisé en quatre travées pour la nef et trois pour le chœur. La nef est bordée par des doubles collatéraux et des chapelles latérales. Elle aboutit sur un chevet semi-circulaire avec un chœur déambulatoire avec une chapelle axiale de plan ovale. L’ensemble de l’église est voûté d’ogives ornées de clés pendantes dans la nef et le transept.

Caractéristiques

  • Architecture
  • Monuments

Other nearby buildings

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Église Saint-Vincent-de-Paul

La première pierre est posée en 1824. La réalisation est confiée à Jean-Baptiste Lepère et repris en 1831 par son genre Jean-Ignace Hittorf. Les travaux sont ralentis par le Révolution de 1830 mais l’église est finalement consacrée en 1844. La chapelle de la Vierge est construite entre en 1869 et 1870. C’est Napoléon III qui offre la sculpture de la Vierge réalise par Carrier-Belleuse.

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Ancienne abbaye Saint-Martin des Champs

Une basilique funéraire mérovingienne est élevée sur ce site autour des VIe et VIIe siècles et rénovée à l'époque carolingienne. Le prieuré royal de Saint-Martin-des-Champs, troisième fille de Cluny, est fondé en 1060 et un nouveau bâtiment est construit sur cet emplacement présumé d'un miracle de saint Martin.
Le plan original du chœur inspira probablement celui de la basilique Saint-Denis construite quelques années plus tard, l'église du Conservatoire constituerait le plus ancien témoignage du gothique parisien.
L'abbaye est décrétée bien national en 1790 et abrite depuis 1798 le nouveau Conservatoire des Arts et Métiers créé par l'abbé Grégoire en 1794 dont l'ancienne abbatiale désaffectée au culte sert de salle d'exposition pour son musée.
L’ensemble a été largement réaménagé sous la Monarchie de Juillet et sous le Second Empire, sous la direction de l’architecte Léon Vaudoyer.
Le pendule du Foucault a été installé dans le choeur.

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Église Saint-Nicolas-des-Champs

"Temple de l'Hymen et de la Fidélité" en 1795, l'église est rendue au culte en 1802.
Elle est restaurée dans la première moitié du XIXe siècle (en 1823 puis en 1843).
Retable du maître-autel par Simon Vouet et Jacques Sarrazin.