Église Saint-Nicolas-des-Champs

"Temple de l'Hymen et de la Fidélité" en 1795, l'église est rendue au culte en 1802.
Elle est restaurée dans la première moitié du XIXe siècle (en 1823 puis en 1843).
Retable du maître-autel par Simon Vouet et Jacques Sarrazin.

A propos de ce bâtiment

Plan allongé. Nef à cinq vaisseaux. Absence de transept. Chapelles latérales. Tour-clocher. Façade occidentale: trois pignons juxtaposés correspondant au vaisseau central et à ses deux doubles bas-côtés. Portail latéral sud de style renaissance, surmonté d'un arc en accolade. Contre le mur latéral nord, sont édifiées deux petites structures partiellement en ruine. Architecture intérieure: partie occidentale de la nef voûtée en berceau brisé. Baies à remplage.

Caractéristiques

  • Architecture
  • Monuments

Other nearby buildings

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Ancienne abbaye Saint-Martin des Champs

Une basilique funéraire mérovingienne est élevée sur ce site autour des VIe et VIIe siècles et rénovée à l'époque carolingienne. Le prieuré royal de Saint-Martin-des-Champs, troisième fille de Cluny, est fondé en 1060 et un nouveau bâtiment est construit sur cet emplacement présumé d'un miracle de saint Martin.
Le plan original du chœur inspira probablement celui de la basilique Saint-Denis construite quelques années plus tard, l'église du Conservatoire constituerait le plus ancien témoignage du gothique parisien.
L'abbaye est décrétée bien national en 1790 et abrite depuis 1798 le nouveau Conservatoire des Arts et Métiers créé par l'abbé Grégoire en 1794 dont l'ancienne abbatiale désaffectée au culte sert de salle d'exposition pour son musée.
L’ensemble a été largement réaménagé sous la Monarchie de Juillet et sous le Second Empire, sous la direction de l’architecte Léon Vaudoyer.
Le pendule du Foucault a été installé dans le choeur.

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Cathédrale catholique arménienne Sainte-Croix

Construite en 1623, l'église fut modifiée de 1828 à 1832. Son porche a été reconstruit par Baltard en 1855. D'abord chapelle de l'Immaculée Conception en 1623, elle devient église paroissiale Saint-François d'Assise en 1791, puis Saint-Jean-Saint-François en 1797. En 1970, l'église est attribuée à la communauté arménienne catholique.
Ses deux orgues comptent parmi les premiers réalisés à Paris par Cavaillé-Coll et son fils en 1844.
Statue de Germain Pilon (XVIe) figurant saint François en extase, et quatre tableaux de Frère Luc (fin XVIIe) représentant saint François.

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Eglise Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux

Le monastère des Blancs-Manteaux fut fondé en 1258.
De 1685 à 1690, le monastère et son église furent rebâtis pour abriter le noviciat des bénédictins de Paris , siège d'un foyer d'érudition. Couvent supprimé et église vendue en 1796.
Réouverte par décret gouvernemental en 1800 et achetée par la Ville de Paris en 1807, elle passe d'église conventuelle à église paroissiale.
Le bombardement du 26 août 1944 endommagea les vitraux et l'orgue. Depuis, l'instrument a été refait et les vitraux remplacés par des nouveaux figurant les grands moments de l'histoire des Blancs-Manteaux.
A l'exception de l'église, le presbytère est le seul élément conservé du couvent.