Eglise Saint-Gervais-Saint-Protais

Saint-Gervais est considérée comme l'une des premières paroisses de la rive droite. Les vestiges d'un cimetière antique et d'une vaste nécropole mérovingienne découverts autour de Saint-Gervais expliqueraient l'ancienneté de la fondation. L'église est consacrée en 1420, puis agrandie à partir de 1494 et ce jusqu'en 1620 environ.
La façade est la première d'une église à reprendre aussi monumentalement le vocabulaire classique des ordres selon la mode à l'antique qui prévalait au XVIe et XVIIe siècle.
Elle fut fermée en 1793 puis rouverte en 1795 et partagée entre catholiques et théophilanthropes jusqu'au Concordat. Le vendredi Saint 29 mars 1918, un obus allemand détruisit une partie de la nef en pleine messe, tuant une centaine de personnes.

A propos de ce bâtiment

Plan allongé avec transept non saillant. Tour-clocher avec abats-sons jouxtant le choeur. Celui-ci est entouré d'un déambulatoire bordé de chapelles. La nef est composée de quatre travées, de même que le choeur. Elévation extérieure : façade classique à trois ordres superposés (dorique, ionique et corinthien surmonté d'un fronton cintré). La porte principale est coiffée d'un fronton triangulaire à crossettes saillantes. Au second niveau on trouve à la place d'une grande porte, une baie cintrée apportant de la lumière directement dans la nef. Elévation intérieure : deux niveaux d'élévation : grandes arcades en arcs brisés et fenêtres hautes à remplages. Voûte à liernes et tiercerons à la croisée du transept, quadripartite dans la nef.

Caractéristiques

  • Architecture
  • Monuments

Other nearby buildings

Cathédrale Notre-Dame

VIe siècle : édification de l’ancienne cathédrale durant l’épiscopat de Germain (558-576), et peut-être à l’initiative du roi Childebert Ier (511-558).
1160 : Maurice de Sully nommé évêque de Paris lance le projet de reconstruire une nouvelle cathédrale à l’est de l’ancienne, afin de libérer une importante surface qui formera un immense parvis.
1163-1220 : chantier de la cathédrale gothique.
1210-1220 : construction de la nouvelle façade (incluant les trois portails).
1220-1230 : agrandissement des fenêtres hautes, modifications des toitures et des arcs-boutants)
1250 : allongement des bras du transept et construction de leur façades
1250-1350: construction des chapelles latérales.
Au XIVe siècle, le monument a acquis son aspect définitif.
1844 : chantier de restauration des sculptures de Notre-Dame confié à Viollet-le-Duc (et Lassus). L’entreprise dura plus de 20 ans.

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Eglise Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux

Le monastère des Blancs-Manteaux fut fondé en 1258.
De 1685 à 1690, le monastère et son église furent rebâtis pour abriter le noviciat des bénédictins de Paris , siège d'un foyer d'érudition. Couvent supprimé et église vendue en 1796.
Réouverte par décret gouvernemental en 1800 et achetée par la Ville de Paris en 1807, elle passe d'église conventuelle à église paroissiale.
Le bombardement du 26 août 1944 endommagea les vitraux et l'orgue. Depuis, l'instrument a été refait et les vitraux remplacés par des nouveaux figurant les grands moments de l'histoire des Blancs-Manteaux.
A l'exception de l'église, le presbytère est le seul élément conservé du couvent.

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Église Saint-Louis-en-l'Ile

En 1623, sur demande des premiers habitants, le chapitre de la cathédrale fait construire une chapelle, qui avait son chœur orienté vers le sud. En 1642, devant l'accroissement rapide de la population de l'île, il est décidé de détruire l'ancienne église devenue trop petite et de construire à la place une église paroissiale plus importante. L'architecte François Le Vau est chargé de dresser les plans de la nouvelle église. Cette fois-ci, la nouvelle église sera orientée normalement vers l'est. La première pierre du chœur est posée le 1er octobre 1664 par l'archevêque de Paris, Hardouin de Péréfixe, et l'autel est consacré le 20 août 1679 par François de Harlay. Le Vau meurt en 1676 et le chœur sera terminé par Gabriel Le Duc. Dans un premier temps, le chœur est relié par un transept inachevé à l'ancienne église afin de servir de nef provisoire.
Le 2 février 1701, une tempête détruit la toiture de l'ancien bâtiment, blessant et tuant plusieurs fidèles.
Il devient donc impératif d'achever au plus vite la nouvelle église. Pierre Bullet, puis ultérieurement Jacques Doucet, sont chargés de poursuivre les travaux de la nef, de 1702 à 1723 et du transept avec la coupole en 1725.
Un campanile s'élevait à la croisée du transept. Détruit par la foudre en 1740, il est remplacé en 1765 par le clocher actuel, haut de trente mètres.
Fermée en 1791, elle était prévue d'être rasée, mais son rachat par la Ville de Paris en 1817 et ses restaurations postérieures la sauvent.