Église Sainte-Croix

L’Église Sainte-Croix est donnée par Arcisse de Caumont comme datant du XVIIIè s. Le sont sûrement les ouvertures des fenêtres qui donnent sur la nef et le chœur. Au cours du XIXème siècle, elle faillit disparaître, mais la municipalité et les fidèles réussirent à la sauver .

A propos de ce bâtiment

L’intérieur de cet édifice, qui, d’un seul volume, englobe nef et chœur, est marqué par la personnalité d’un curé de Bissières, Nicolas Noël de Corche (1716-1792) qui en fut le mécène insigne, alors qu’il en était le curé de 1747 à 1786 . Il a offert, soit seul soit avec des fidèles, le mobilier qui y est conservé. On ne s’étonnera donc pas de trouver un maître-autel avec un retable aux grandes colonnes caractéristiques du XVIIIè s. (Epoque Louis XVI). La toile centrale représente une Déploration (fig.1). Le corps blafard du Christ repose sur une dalle, la tête soutenue par un oreiller recouvert d’un drap blanc. De part et d’autre, traités comme des statues, les portraits en pied de saint Côme et saint Damien. Ces jumeaux, nés en Syrie sous occupation romaine, étaient des médecins. Ils soignaient les populations déshéritées locales. Convertis, ils furent martyrisés (lapidation, flèches et décapitation) en 303. Ils portent donc la palme du martyre. Méconnu, le patrimoine de l’église de Bissières se révèle en fait très riche, tant par sa qualité que par la personnalité, tout aussi méconnue, de son prêtre desservant et mécène, Noël de Corche.

Caractéristiques

  • Architecture
  • Vitrail
  • Monuments

Visitors information

  • Niveau d'accès partout
  • Rampe ou accès de niveau disponible sur demande
  • Parking dans la rue à l'immeuble

Événements réguliers

  • - Offices religieux (Messes, Mariages, Baptêmes, Absoutes...)
    - Concerts
    - Journées du patrimoine
    - Etc...

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Église Saint-Germain de Biéville

L’actuelle église Saint-Germain de Biéville a été construite au XVIIIe siècle sur des bâtiments religieux préexistants depuis le XVe siècle. Arborant un style classique à l’extérieur, l’intérieur de l’église renferme un mobilier des XVIIe et XVIIIe dont un maitre-autel et un retable classés Monument Historique en 1980, ainsi que les tabernacles des autels latéraux classés ISMH en 2007.

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Église Saint-Georges

L'église fut construite aux XIIe et XVe siècles, le chœur est roman. Le clocher date de 1534. Les fonts baptismaux en pierre sont du XVIIe siècle. Le remarquable clocher est une tour polygonale qui s'élève sur trois niveaux et surmontée d'un dôme. La façade principale est un mur pignon plat percé d'une large rosace au niveau supérieur. À l’intérieur, la nef a trois travées encadrées de quatre contreforts et trois baies en arc brisé à remplages côté sud de l'édifice. Le chœur a deux travées, il est ajouré de deux baies allongées en plein cintre et d'une porte en plein cintre également sur la travée la plus à l'ouest. Le chevet est ajouré de trois fines baies en plein cintre surmontées d'une rosace.

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Chapelle romane de Beneauville

La chapelle Notre-Dame est le vestige d’un moustier : une ferme construite et exploitée pour le compte de l’abbaye de Troarn, par les soins d’une petite communauté installée là à partir de 1060-1080. Le chœur est du XIIe siècle, la nef a été remaniée au XIIIe s. avec l’ajout d’une corniche décorée en dents de scie. Un clocher de charpente, ajouté au XIIIe s., fut détruit en 1698 en raison de sa vétusté et remplacé par un petit clocher en bout de nef, dit «clocher-pignon». Le porche et son fronton triangulaire ont sans doute été ajoutés à la même époque. La corniche extérieure du choeur est remarquable par son décor de modillons variés. Fin 2018 se sont achevés les travaux de restauration générale de la chapelle, entrepris en 2009 par la commune avec la collaboration très active de l’association des Amis de la Chapelle Notre-Dame de Béneauville, présidée par André Arruego. Ces travaux ont compris la réfection des maçonneries extérieures, puis la réfection des maçonneries intérieures, la restauration de la toiture en tuiles plates et enfin la consolidation des contreforts. Cette restauration s’illustre par sa finesse et sa sensibilité