Eglise Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux

Le monastère des Blancs-Manteaux fut fondé en 1258.
De 1685 à 1690, le monastère et son église furent rebâtis pour abriter le noviciat des bénédictins de Paris , siège d'un foyer d'érudition. Couvent supprimé et église vendue en 1796.
Réouverte par décret gouvernemental en 1800 et achetée par la Ville de Paris en 1807, elle passe d'église conventuelle à église paroissiale.
Le bombardement du 26 août 1944 endommagea les vitraux et l'orgue. Depuis, l'instrument a été refait et les vitraux remplacés par des nouveaux figurant les grands moments de l'histoire des Blancs-Manteaux.
A l'exception de l'église, le presbytère est le seul élément conservé du couvent.

A propos de ce bâtiment

Plan longitudinal sur le modèle abbatial. Nef de six travées flanquée de bas-côtés. Tour-clocher avec abats-sons. D'après le "Dictionnaire des églises de Paris" la façade est orientée au sud. Choeur composé de deux travées droites et d'une abside semi-circulaire. Elévation intérieure : piliers portant des arcs. Corniche a frise ornée de bas-reliefs. Couvrement en berceau. Façade par Cartaud (1703) plaquée en 1863 par Baltard provenant de l'église des Barnabites de la Cité : deux niveaux de trois travées, pilastres à chapiteaux d'ordre dorique et ionique couronnés par un fronton triangulaire décoré d'angelots et coiffé d'une croix. Clocher séparé, de plan carré, surmonté d'un campanile.

Caractéristiques

  • Architecture
  • Monuments

Other nearby buildings

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Cathédrale catholique arménienne Sainte-Croix

Construite en 1623, l'église fut modifiée de 1828 à 1832. Son porche a été reconstruit par Baltard en 1855. D'abord chapelle de l'Immaculée Conception en 1623, elle devient église paroissiale Saint-François d'Assise en 1791, puis Saint-Jean-Saint-François en 1797. En 1970, l'église est attribuée à la communauté arménienne catholique.
Ses deux orgues comptent parmi les premiers réalisés à Paris par Cavaillé-Coll et son fils en 1844.
Statue de Germain Pilon (XVIe) figurant saint François en extase, et quatre tableaux de Frère Luc (fin XVIIe) représentant saint François.

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Eglise Saint-Gervais-Saint-Protais

Saint-Gervais est considérée comme l'une des premières paroisses de la rive droite. Les vestiges d'un cimetière antique et d'une vaste nécropole mérovingienne découverts autour de Saint-Gervais expliqueraient l'ancienneté de la fondation. L'église est consacrée en 1420, puis agrandie à partir de 1494 et ce jusqu'en 1620 environ.
La façade est la première d'une église à reprendre aussi monumentalement le vocabulaire classique des ordres selon la mode à l'antique qui prévalait au XVIe et XVIIe siècle.
Elle fut fermée en 1793 puis rouverte en 1795 et partagée entre catholiques et théophilanthropes jusqu'au Concordat. Le vendredi Saint 29 mars 1918, un obus allemand détruisit une partie de la nef en pleine messe, tuant une centaine de personnes.

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Église Saint-Denys-du-Saint-Sacrement

L'église fut construite à la Restauration dans le style des basiliques romaines. A son emplacement s'élevait aupravant un couvent contruit pour les Bénédictines du Saint-Sacrement.
C’est Étienne-Hippolyte Godde qui reçoit en 1826 la commande par la ville de Paris de construire à cet emplacement l’église actuelle. La première pierre est posée le 15 septembre 1826 : une médaille du graveur Ursin Vatinelle, portant l'effigie de Charles X et le dessin de la façade projeté, commémore l'événement.