Sainte Chapelle
1246: début du chantier de cette chapelle destinée à être un reliquaire (pour abriter les reliques de la Sainte-Couronne d'épines).
1248: la Sainte-Chapelle est consacrée.
1383: reconstruction de la flèche remplacée en 1460, détruite en 1793 (usage civil de l'édifice)
Entre 1485-1495: rosace de la façade occidentale.
Seconde moitié du XIXe siècle: restaurations. Trois architectes se succèdent à la tête du chantier : Félix Duban (de 1836 à 1848), Jean-Baptiste Lassus (de 1848 à 1857) et Emile Boeswillwald. Viollet-le-Duc quelquefois renforcer le groupe, mais il ne prend jamais la tête des restaurations. On commence par détruire les vestiges de l'escalier sud (1849) puis par remettre en place une flèche (1853). En 1857, la décoration intérieure en presque entièrement achevée.
A propos de ce bâtiment
Œuvre majeure du gothique rayonnant, la Sainte-Chapelle s'inspire des églises palatines carolingiennes. Elle est construite suivant un plan allongé sur deux niveaux de mêmes dimensions mais de hauteurs différentes. La voûte de la chapelle haute culmine à 20m50 de hauteur et celle de la chapelle basse à 6m60. La façade occidentale de l'édifice se compose d'un porche à deux étages. Ce porche comporte une large travée centrale flanquée de deux plus étroites, lequel est surmonté d'une terrasse donnant sur une large rosace. Le mur pignon triangulaire est entouré de tourelles contenant les escaliers de service donnant accès à la chapelle haute. La flèche de l'édifice, qui culmine à 33 m, fut reconstruite au milieu du XIXe siècle dans un style XVe siècle. Contrastant avec la légèreté de l'élévation intérieure, de puissants contreforts viennent épauler la retombée des voûtes. D'autre part, le métal a largement été utilisé pour assurer la stabilité de la structure. En effet, des tirants de fer encerclent entièrement la Sainte-Chapelle, traversant les piliers et les baies permettant ainsi de mettre en place de grandes surfaces vitrées.