Découvrir le patrimoine religieux à travers l’Europe

L’église Notre-Dame, inscrite aux Monuments Historiques, est située à Vichères, en région Centre-Val de Loire. L'édifice actuel, qui date du XVIe s., se compose de deux nefs accolées : la nef nord, romane, avec une voûte en bois et la nef sud, de style Renaissance, composée de trois travées en équerre. Une porte Renaissance, aujourd'hui murée, ouvrait sur la partie centrale. À l’intérieur, on remarquera, en autres objets classés, une verrière du XVIe siècle.

L’église Notre-Dame de l'Assomption est située à Vrigny, en région Centre-Val de Loire. L’édifice a connu plusieurs époques de construction : du XIe siècle, il ne reste plus que l'abside à cinq pans. La nef, édifiée d’abord au XIVe siècle, a été reconstruite au XIXe siècle, suite à un incendie. L’édifice abrite un ensemble mobilier remarquable dont une chaire du XVIIe siècle en chêne, classée aux Monuments Historiques ainsi que d’autres objets, également classés.

L’église Notre-Dame-de-la-Nativité est située à Montrosier , en Midi-Pyrénées (Occitanie). Sans doute construite au XIIe siècle, Notre-Dame-de-la-Nativité a fort souffert des guerres de religion. Elle a été construite selon un plan en croix latine avec deux transepts saillants. Les fresques du chœur sont classées aux Monuments Historiques.

Construite au XVe siècle, l'église Notre-Dame du Sablon est située dans le centre historique de Bruxelles. En mauvais état au XIXe siècle, l'église a été restaurée (1895-1912) et classée Monument National depuis 1936.

L’église Saint-Genest est située à Oradour-Saint-Genest, en région Nouvelle-Aquitaine. Fondée au XIe siècle, elle aurait été modifiée au XIIe siècle. C’est l’une des plus anciennes églises de la région. L’édifice présente une nef unique charpentée éclairée par des baies simples et un chœur à chevet plat de style roman. On remarquera trois retables du XVIIe siècle et une « lanterne des morts », du XIIe siècle dans le cimetière.

L’église St Aignan se situait à l’intérieur de l’enceinte du bourg médiéval de Ivoy-Le-Pré au XIIIe siècle. Ruinée et pillée par les huguenots au XVIe siècle, l’église à nef unique prolongée par un chevet à cinq pans, est ensuite agrandie par l’adjonction de chapelles latérales aux voûtes joliment nervurées, formant transept. Aujourd’hui, les baies de l’église sont parées de vitraux (atelier Lorain) richement historiés et on peut y admirer de nombreux objets classés.

L’église Saint-Aignan-Sainte-Clothilde de Calleville fut fondée au XIe siècle en Normandie par les seigneurs d'Harcourt. Construite en silex avec des contreforts en pierre, elle était dédiée, à l'origine, à saint Aignan. Au XVIIe siècle, l’église subit des transformations et se place sous le patronage de sainte Clotilde. L'église orientée sur un plan en croix latine présente une façade principale à mur pignon s'élevant sur quatre niveaux.

L’église Saint-André d'Olette est située à Olette-Evol en Occitanie. L’église primitive remonte à l'époque romane (XIIe siècle). Elle était alors dédiée à la sainte Vierge. Agrandie au XVIe siècle, elle est composée d'une nef de trois travées encadrée de deux bas-côtés séparés de la nef par des arcades cintrées. La nef est prolongée par un chœur de plan carré, à chevet plat. Parmi le mobilier, de nombreux objets sont classés aux Monuments Historiques.

L'église Saint-André, classée aux Monuments Historiques, est située à Montgiscard, en région Midi-Pyrénées. Édifiée au XIIIe s. et reconstruite au XIVe s. après avoir été incendiée, l’église présente une nef de quatre travées avec un chœur d'une travée et un chevet à cinq pans coupés. Deux bas-côté, comportant chacun trois chapelles, encadrent la nef . On remarquera le clocher-mur reconstruit en 1890 avec mâchicoulis, six baies campanaires et deux tourelles d’angle.

L’église Saint-Antoine est dédiée à saint Antoine l'Égyptien dont le corps a été ramené, au XIe siècle, de Constantinople à la Motte aux Bois dans le Dauphiné. C'est probablement au XIIIe siècle que le baron de Calvinet aurait fondé en ce lieu la commanderie de l'ordre hospitalier de Saint-Antoine de Viennois. Les guerres de religion contribuent à la destruction de l'hôpital. Seule la chapelle de la commanderie survit aux destructions calvinistes et à la Révolution.