Découvrir le patrimoine religieux à travers l’Europe

La petite église paroissiale Saint-Samson de Plumetot, en Normandie a été bâtie entre le XIIe et le XVIIIe siècle. En 1944 elle subit des dégâts de la guerre. Elle présente une nef élargie d'un bas-côté au nord prolongé par un chœur à chevet plat. À l'ouest, une tour-clocher, de plan carré, est adossée à l'église. Cette église possède un très beau retable en pierre de la fin du règne de Louis XIV.

L'église paroissiale Saint-Saturnin, de style roman, a été édifiée au XIIe siècle, en périphérie de Montesquieu-des-Albères, en Occitanie Cet édifice est un exemple caractéristique de l'architecture romane du Roussillon au début du 12e siècle : équilibre des volumes bas, sobriété de l'architecture rehaussée par quelques détails ornementaux comme le décor lombard du chevet ou le portail ajouté postérieurement. Le clocher-tour est massif, pourtant ses ouvertures lui donnent un air aérien.

L’église Saint-Saturnin, inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, est située à Pouillé. L’église présente une nef unique aboutissant à un choeur d'une travée sous clocher ainsi qu’une abside semi-circulaire. Le clocher-beffroi carré présente un étage ajouré de baies géminées dont les colonnettes sont amorties par des chapiteaux sculptés. Une sacristie est ajoutée au XIXe siècle. On remarquera un tableau du XVIe siècle de l’école italienne, classé en 1914, représentant le martyre de Saint-Sébastien.

L’église Saint-Symphorien est construite au XVe siècle à Cherreau, dans le Pays de la Loire. L’édifice présente une façade occidentale gothique percée d'un portail orné de sculptures. La nef (XVe s.) est prolongée par un chœur (XVIIIe s.) presqu’aussi long qu’elle. L'église est surtout intéressante pour les figures du pignon et les gargouilles réalisées par Gaullier (XIXe s.), les six verrières de la fin du XVIe siècle, les lambris (XVIIIe s.) et le riche mobilier

L’église Saint-Thuriau est située à Plumergat, en Bretagne, sur un site de prière et de sacrifice druidique. Construite en style roman (XIe siècle), elle voit se succéder jusqu'en 1948, de nombreux remaniements, qui ne modifient pas trop sa structure générale. Au-dessus du portail, s’élève un clocher du XIVe siècle en pierre, percé d’une petite baie rayonnante. On remarquera le retable en bois polychrome ainsi que les chapiteaux romans du XIIe siècle (inscrits aux Monuments Historiques).

Située à Fère-Champenoise, dans le département de la Marne, l'église Saint Timothée est un majestueux édifice où se mêlent styles roman et gothique. Les vitraux de l'abside, au style gothique flamboyant, valent le détour.

L’Église Saint-Vaast est située à Landas, dans la région des Hauts de France. La première église, de style roman (Xe-XIe siècles) dépendait de la cathédrale de Tournai et de l'abbaye de Flines. De plan rectangulaire, l'édifice comprend trois vaisseaux de cinq travées. Il est précédée d'une tour-beffroi en briques qui abrite la plus vieille cloche de France (de 1285) encore en fonctionnement. À L’intérieur on peut admirer un orgue aux 784 tuyaux datant de 1894.

L’église fait partie, depuis 1027, du domaine de Heudebouville qui dépend de l’Abbaye de Fécamp en Normandie. L'église qui est classée depuis 1926, est orientée et présente un plan longitudinal. Elle est composée d'une nef unique couverte d'une charpente lambrissée et d'un chœur à chevet plat et voûte de plâtre La tour-clocher massive est coiffée d'une flèche en deux parties : la première, semblable à une toiture en pavillon est surmontée d'une petite flèche polygonale.

L’église Saint-Vincent, inscrite aux Monuments Historiques, se situe à Saint-Vincent-de-Cosse, en région Nouvelle-Aquitaine. Cette église du XIIe siècle, aujourd'hui désaffectée, est un joyau médiéval d'allure homogène. L’édifice présente un plan architectural très simple qui n'a guère été altéré. Des décorations telles que des modillons sur la corniche du chœur, des cadrans solaires ainsi qu’une litre funéraire témoignent du lustre passé de l’église. Parmi le mobilier, on observera un grand retable dédié à saint Vincent.

Le village des Trois-Lucs n'a commencé à se développer qu'au début du XXe siècle, avec l'arrivée du tramway reliant au cœur de Marseille ce lieu excentré. Bientôt, la nécessité d'un lieu de culte se fait sentir. La famille Camau-Parenque offre un terrain à la condition expresse que la chapelle qui y sera construite soit dédiée à sainte Rita en souvenir de leur fille décédée. Le curé de la paroisse, l'abbé Jean-Baptiste Gandolfi, a la charge de la réalisation de l'édifice. Modeste, en briques, elle est inaugurée en 1932 par Mgr Dubourg, évêque de Marseille.