Église Saint-Sulpice

L'actuelle église Saint-Sulpice a été construite sur une ancienne église dont l'existence est attestée au XIIIe siècle.
Anne d'Autriche posa la première pierre le 20 février 1646. Les travaux furent suspendus de 1678 à 1719 en raison de la faillite de la Fabrique. Le chantier a pu reprendre grâce au curé de la paroisse Jean-Baptiste Languet de Gergy. Gian Nicolo Servadoni gagna le concours pour l'édification de la façade occidentale qui ne fut jamais vraiment achevée.
Coupole peinte par François Lemoyne en 1732.
Les murs et les voûtes des chapelles, mais également des bras du transept ont été décorés entre 1820 et 1880 par des artistes comme Alexandre-Denis Abel de Pujol, Auguste-Jean-Baptiste Vinchon ou encore Delacroix.
Le buffet d'orgue a été réalisé à la fin du XVIIIe siècle sur les dessins de Chalgrin. L'orgue lui-même a été entièrement refait par Cavaillé-Coll.

A propos de ce bâtiment

Plan : l'église est orienté de plan allongé avec un transept quasiment inscrit. Le vaisseau central de la nef, composé de cinq travées est bordée de bas-côtés et de chapelles. Le choeur est composé de deux travées, terminé par un sanctuaire semi-circulaire, entouré d'un déambulatoire et bordé de chapelle rayonnantes. La chapelle axiale (dédiée à la Ste Vierge), de plan elliptique est en saillie sur la rue. Elévation extérieure : La façade à l'antique est composée de deux niveaux de portiques à colonnes, doriques au premier niveau et ionique au deuxième. On accède à l'intérieur de l'église par une volée de marches inscrites dans le portique du rez-de-chaussée. L'ensemble de la façade est couronnée de deux tours latérales de plan circulaire. La tour nord contient le beffroi avec les cloches (présence d'abats-sons). L'ensemble de l'édifice est couvert d'une toiture à double pente. La chapelle de la Vierge surmontée d'une coupole. Elévation intérieure : l'édifice est élevé sur deux niveaux de grandes arcades cintrées sur piles décorées de pilastres à chapiteaux corinthiens et un deuxième niveau de fenêtres hautes également cintrées. L'ensemble du vaisseau central et du transept sont couverts d'une voûtes en berceau à lunettes pénétrantes. Les bas-côtés sont voûtés en berceau et éclairés dans leur partie haute par des oculi. Les chapelles latérales sont ouvertes de très larges baies cintrées et couvertes de coupoles surbaissées.

Caractéristiques

  • Architecture
  • Monuments

Other nearby buildings

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Abbaye Saint-Germain-des-Près (Église)

L'église fait partie d'une anicenne abbaye royale bénédictine datant du VIe siècle. L'édifice est rebâti par l'abbée Morard au Xe siècle. Le choeur actuel est construit au milieu du XIIe siècle et consacré par le pape Alexandre III. Bâtiments conventuels reconstuits successivement au cours du XIIIe siècle. Après la Révolution, l'église perd son statut d'église abbatiale pour devenir une abbaye paroissiale. Reconstructions menées entre 1821 et 1854. Église classée aux monuments historiques par liste en 1862. Vestiges de l'ancienne abbaye classés en 1953. L'église Saint-Germain-des-Prés est la plus ancienne des grandes églises parisiennes.

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Panthéon

La construction de la basilique Sainte-Geneviève (décision prise suite au vœu de Louis XV) commença en 1756 et s'acheva en 1790 : les fondations furent réalisées entre 1756 et 1764 et la première pierre fut posée en 1764. Jacques-Germain Soufflot en a été l'architecte, aidé de Jean-Baptiste Rondelet, chef de chantier, et de Maximilien Brébion.
Après la Révolution, l'édifice est transformé en temple dédié aux grands hommes et prend le nom de Panthéon.

Sainte Chapelle

1246: début du chantier de cette chapelle destinée à être un reliquaire (pour abriter les reliques de la Sainte-Couronne d'épines).
1248: la Sainte-Chapelle est consacrée.
1383: reconstruction de la flèche remplacée en 1460, détruite en 1793 (usage civil de l'édifice)
Entre 1485-1495: rosace de la façade occidentale.
Seconde moitié du XIXe siècle: restaurations. Trois architectes se succèdent à la tête du chantier : Félix Duban (de 1836 à 1848), Jean-Baptiste Lassus (de 1848 à 1857) et Emile Boeswillwald. Viollet-le-Duc quelquefois renforcer le groupe, mais il ne prend jamais la tête des restaurations. On commence par détruire les vestiges de l'escalier sud (1849) puis par remettre en place une flèche (1853). En 1857, la décoration intérieure en presque entièrement achevée.