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Reconstruite après la guerre de Cent-Ans, la cathédrale Saint-Pierre comptait parmi les grands monument gothique flamboyant dans l’Ouest. En 1568, alors qu’elle n’était pas entièrement achevée, ses voûtes furent détruites par les troupes protestantes.

La construction de la cathédrale fut ordonnée aux environs de l'an 1200 par l'évêque Garnier de Traînel et débuta sous l'épiscopat de son successeur Hervé en 1208. Les travaux de construction se prolongèrent jusqu'au XVIIe. La tour Saint Paul au sud n'a jamais été construite. Avant, une flèche de 110 mètres, surmontait la croisée du transept, elle fut emportée par une tornade en 1365, puis touchée par la foudre en 1700, après quoi elle ne fut plus reconstruite. Une partie du chœur fut détruit lors d'un ouragan en 1228, et la toiture de la nef fut incendiée par un orage en 1389. A la révolution, toutes les grandes statues des portails furent fracassés et une partie des vitraux saccagés, le trésor fut fondu, elle fut déchristianisée et transformée en Temple de l'Abondance pendant plusieurs années.

Le chantier de la cathédrale débute en 1434. C’est Guillaume de Dammartin puis Mathurin Rodier, sous le patronage du duc de Bretagne Jean V et de l’évêque Jean de Malestroit, qui commencent les travaux. Le transept sud n’est achevé qu’en 1650 et le transept nord construit dès 1840. La croisée du transept et le choeur sont achevés en 1891. Un incendie intervient en 1972 et d’importants travaux de restauration sont entrepris.

La cathédrale était anciennement une église appartenant à l'abbaye de Saint-Claude. L'abbaye possédait trois églises, seule la cathédrale Saint-Pierre fut conservée. L'édifice devient une cathédrale en 1742, après la création d'un diocèse à Saint-Claude.

Construite au XIIe siècle, elle est bâtie sur l'emplacement d'une basilique initiale du Ve siècle, appelée « Saint-Étienne »; un chœur gothique a été ajouté au XVe siècle. Au cours de son histoire, elle est le cadre de plusieurs événements, comme des conciles au cours du Ve siècle ou encore le couronnement de l'Empereur romain germanique, Frédéric Ier Barberousse par l'archevêque d'Arles, Raimon de Bollène. Grâce à Prosper Mérimée, alors deuxième inspecteur général des Monuments Historiques de l'Histoire, elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 18405. Elle est également inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des monuments romains et romans d'Arles depuis 1981.

Son édification est décidée après le Concordat de 1801, par Napoléon, et dure de 1808 à 1818. Elle prend alors le nom de Saint-Napoléon, pour devenir ensuite Saint-Louis (pour Louis XVIII) puis Saint-Vincent, son nom actuel.

Après des premières fondations au VIIe, l’église romane s’écroula en partie en 1278. Une nouvelle église fut alors construite et la première pierre posée par Gille Pasté, évêque, en 1287. Au début du XVIe, la cathédrale était est presque achevée. Elle fut cependant très endommagée en 1568, et le roi Henri IV entama dès 1601 sa reconstruction, qui dura tout au long du XVIIe et au siècle suivant. La façade date du XVIIIe.

La première cathédrale aurait été bâtie dans la plaine du Gers. Elle fut ruinée par les Sarrasins au IXe siècle. Elle est alors reconstruite vers 845 au sommet de la colline dominant le Gers, par l'évêque Taurin II qui y plaça l'autel de Notre-Dame apporté d'Eauze par saint Taurin. À plusieurs occasions, les archevêques vont essayer de reconstruire leur cathédrale. Il y a une tentative au XIIIe siècle, une autre en 1370 par Arnaud Aubert, une troisième en 1382 par le cardinal Philippe d'Alençon mais le grand schisme d'Occident fait échouer cet essai. On retrouve ensuite l'archevêque Philippe de Lévis qui entreprit en 1429 d'assez grands travaux dans la cathédrale, d'après Dom Brugèles. Mais la foudre toucha la cathédrale en 1469 et 1474 et ruina ce qui avait été fait.

Depuis le Ve siècle, plusieurs édifices religieux se succèdent à cet emplacement. La cathédrale actuelle, la nouvelle Major, s’élève à l'ouest des vestiges de l’ancienne cathédrale romane, la vieille Major. Mais les destructions et les fondations nécessaires à l’implantation de la nouvelle cathédrale ont révélé l’existence d’une troisième église paléochrétienne et du plus grand baptistère des Gaules établis sur le même site.

La chapelle de Cosnay est nichée dans la commune de Lacs au centre de la France. Citée pour la première fois en 1155, elle faisait partie d’un prieuré. Elle dépendit ensuite de la cure de Lacs puis de celle de Briantes. Vendue en 1793 comme bien national, elle servit d’habitation avant d’être laissée sans entretien. Cet édifice roman est composé d’une nef prolongée par un chœur au chevet semi-circulaire en cul de four.