Découvrir le patrimoine religieux à travers l’Europe

Les religieuses Bernardines, cisterciennes réformées, fondent à Marseille en 1637 un premier couvent au quai de rive neuve, sur le domaine du « jardin du roi ».Elles dépensent pour cette construction une somme de 800 000 livres et s'y installent le 20 août 1751. La réalisation du couvent et de son église a été confiée d'abord à l'architecte Pierre-Paul Bruand puis à l'architecte marseillais Balthazar Dreveton. Aujourd'hui l'edifice est transformé en theatre.

La chapelle du château de Truscat, inscrit à l’inventaire général du patrimoine culturel, est située à Sarzeau, en Bretagne. Le manoir, mentionné dès le XVe siècle, est acheté, entre 1507 et 1515, par la famille de Francheville. Il est reconstruit en 1702. De l’édifice primitif, ne subsistent que les dépendances et la chapelle du XVIe siècle construite en moellons irréguliers de granit.Celle-ci présente une nef unique surmontée d'un clocheton Renaissance.

Cette chapelle d'architecture gothique est le seul exemple de caseto du XVIe siècle qui subsiste à Marseille

La chapelle Saint-Antoine de Villard-Meyer se situe à Saint-Martin-de-Queyrières, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle date probablement du XVIIe siècle, le tableau d'autel porte la date de 1664. C'est un édifice de plan allongé à chevet plat ; la nef est couverte d'une charpente et le toit à longs pans est couvert d'ardoises. Une voûte d'arrêtes protège le chœur. Le clocher-mur à une baie, construit avec des dalles de pierre, est décentré sur le mur-pignon principal.

Située dans le Var, l’église Saint Donat fut un lieu sépulcral gallo-romain, puis un sanctuaire chrétien maintes fois reconstruit. Elle appartenait, au XIIIe siècle à l’abbaye de Lérins. Saint Donat qui lui donna son nom, fut de longue date révéré à Callian pour être « souverain de la guérison de l’épilepsie ». Reconstruite en 1647, l’église fut modifiée au XIXe siècle. En 1944 son toit s’effondra. Heureusement, 2010, vit le début des travaux de restauration.

La chapelle Saint-Fiacre, est située à Pont-du-Châtel (commune de Plouider), en Bretagne. Construite au XVIe siècle, elle a la particularité de présenter un clocher dit de style Beaumanoir qui abrite une cloche de 1647. Dédiée à Saint fiacre, patron des jardiniers, elle est surtout connue pour sa "fenêtre aux lépreux", qui permettait aux "kakous", du hameau voisin, tonneliers, cordiers et lépreux d'assister aux offices sans côtoyer les autres fidèles. On remarquera le bénitier et, à l’extérieur, le calvaire du XVe siècle.

La chapelle Saint-Gwenaël (ou Saint-Guenaël) se situe à Moëlan-sur-Mer (Kermen), en Bretagne. Construit sur l'emplacement d'un ancien oratoire, l’édifice date du XVIIIe s. Il a été restauré en 1954. Actuellement, la chapelle, qui est nichée dans un charmant décor naturel et verdoyant, n’est visible que de l’extérieur.

La chapelle Saint-Hubert est située à Lebiez, en région Hauts-de-France. Elle est érigée en 1666 par la famille Decroix, à la suite de la guérison miraculeuse, par l'intercession de Saint-Hubert, d'un enfant mordu par un chien enragé. L’édifice présente un chevet à trois pans coupés, soutenu par des contreforts angulaires. Un petit clocher a remplacé un campenard lors de la restauration de 1872. C’est une construction en pierre blanche avec soubassement en grès et silex.

La chapelle Saint-Humi est située à Uchizy, en région Bourgogne-Franche-Comté. Construite au XIIe siècle sur un les bases d'un ancien temple gaulois, cette chapelle a appartenu à une petite communauté monastique. Cet endroit a, depuis des millénaires, été un lieu de pèlerinage, puis de guérison. La chapelle est dédiée à saint Humi, moine ermite du diocèse de Saint-Claude dans le Jura, réputé guérisseur des personnes sourdes et des enfants chétifs.

La chapelle Saint-Jacques-et-Saint-Christophe d'Auvillers est située à Neuilly-sous-Clermont. La chapelle, aux caractéristiques préromanes, présente une nef unique ouvrant sur un chœur à chevet plat reconstruit dans un style gothique primitif. Elle est surmontée par un clocher en pierre coiffé d'une flèche octogonale en ardoises. La chapelle a abrité un bas-relief en marbre blanc de Carrare : « La Madone d'Auvillers » d'Augustin dit Duccio (XVe siècle), transporté depuis au Louvre et remplacé par une copie.