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L'église actuelle est une reconstruction de l'église antérieure détruite en 1918.Seul vestige de l’église d’avant 1918 : la statue de la Vierge Marie retrouvée dans les décombres des ruines d'après la Première Guerre Mondiale. Le 9 juin 1923, le projet de reconstruction est accepté et signé par le maire de Lens. Ressemblant beaucoup à la précédente, son emplacement a été reculé de plusieurs mètres dans le cadre de l’élargissement de la Place Jean Jaurès. Face aux risques engendrés par les galeries de mine passant sous la ville, la structure n’est plus en pierres mais en béton armé et les murs sont ainsi moins épais. La chaire est inaugurée en 1928 et les grandes orgues terminées en avril 1930.

L'église appartenait autrefois à un ensemble prieural dont les bâtiments s'étendaient au nord de l'église. Il s'agissait de l'un des prieurés les plus importants de l'abbaye de Mozac.

L'église est en partie édifiée au XIIIe siècle dans un style gothique rayonnant : 1250 marque le début de la construction de la nef ; 1270 à 1280, le transept et le chœur ainsi que la travée droite et les chapelles latérales, et enfin la croisée du transept à la fin du XIIIe siècle.

Consacrée à Léger d'Autun et vouée au culte catholique, l'église a longtemps appartenu à l'évêché de Clermont mais dépend depuis la Révolution française du diocèse de Saint-Flour.

Un premier sanctuaire précède l'église dès le XIIème. La façade occidentale constitue la plus ancienne partie de l'édifice. L'église connaît de grands remaniements au XVIIIème, avec notamment l'ajout d'un clocher avec dôme.

Eglise bâtie au XIIIème, dans un style roman et gothique primitif. L'édifice est dédié à Saint-Louis, puisqu'il aurait débarqué sur les plages d'Hyères au XIIIème siècle.

En 1623, sur demande des premiers habitants, le chapitre de la cathédrale fait construire une chapelle, qui avait son chœur orienté vers le sud. En 1642, devant l'accroissement rapide de la population de l'île, il est décidé de détruire l'ancienne église devenue trop petite et de construire à la place une église paroissiale plus importante. L'architecte François Le Vau est chargé de dresser les plans de la nouvelle église. Cette fois-ci, la nouvelle église sera orientée normalement vers l'est. La première pierre du chœur est posée le 1er octobre 1664 par l'archevêque de Paris, Hardouin de Péréfixe, et l'autel est consacré le 20 août 1679 par François de Harlay. Le Vau meurt en 1676 et le chœur sera terminé par Gabriel Le Duc. Dans un premier temps, le chœur est relié par un transept inachevé à l'ancienne église afin de servir de nef provisoire. Le 2 février 1701, une tempête détruit la toiture de l'ancien bâtiment, blessant et tuant plusieurs fidèles. Il devient donc impératif d'achever au plus vite la nouvelle église. Pierre Bullet, puis ultérieurement Jacques Doucet, sont chargés de poursuivre les travaux de la nef, de 1702 à 1723 et du transept avec la coupole en 1725. Un campanile s'élevait à la croisée du transept. Détruit par la foudre en 1740, il est remplacé en 1765 par le clocher actuel, haut de trente mètres. Fermée en 1791, elle était prévue d'être rasée, mais son rachat par la Ville de Paris en 1817 et ses restaurations postérieures la sauvent.

Eglise romane plutôt basse, mentionée au XIXe siècle comme appartenant au diocèse de Clermont, patronage de Saint loup, dépendant de la Chaise-Dieu.

L'église connait plusieurs phase de destruction puis de reconstruction. Elle est ainsi démolie en 1203, avant d'être reconstruite en 1210. Elle est à l'état de ruine au Xvème, jusqu'à ce qu'elle soit rebâtie en 1436. La flèche est à son tour détruite en 1735, avant d'être reconstruite au XIXème. Enfin, les bombardements de 1944 n'épargnent pas le choeur, qui est touché.

L'église a beaucoup souffert pendant la Guerre de Cent Ans (1336-1453). Toutefois, deux arcades de la nef, d’un gothique très primitif permettent de supposer que ce sont les vestiges d'une ancienne collégiale, à partir des ruines de laquelle Louise de Savoie, mère de François 1er, fit construire l’église actuelle.