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La chapelle Notre-Dame est le vestige d’un moustier : une ferme construite et exploitée pour le compte de l’abbaye de Troarn, par les soins d’une petite communauté installée là à partir de 1060-1080. Le chœur est du XIIe siècle, la nef a été remaniée au XIIIe s. avec l’ajout d’une corniche décorée en dents de scie. Un clocher de charpente, ajouté au XIIIe s., fut détruit en 1698 en raison de sa vétusté et remplacé par un petit clocher en bout de nef, dit «clocher-pignon». Le porche et son fronton triangulaire ont sans doute été ajoutés à la même époque. La corniche extérieure du choeur est remarquable par son décor de modillons variés. Fin 2018 se sont achevés les travaux de restauration générale de la chapelle, entrepris en 2009 par la commune avec la collaboration très active de l’association des Amis de la Chapelle Notre-Dame de Béneauville, présidée par André Arruego. Ces travaux ont compris la réfection des maçonneries extérieures, puis la réfection des maçonneries intérieures, la restauration de la toiture en tuiles plates et enfin la consolidation des contreforts. Cette restauration s’illustre par sa finesse et sa sensibilité

Eglise du XIXème, dont la construction débute en 1860

L'édification de cette cathédrale s'étend sur un temps très long, puisqu'elle débute au XIIème siècle, mais ne s'achèvera que 6 siècles plus tard, au XVIIIème. Plusieurs campagnes de travaux se succèdent mêlant ainsi plusieurs styles architecturaux.

Construite vers 1506-1507, la « librairie » (ancienne dénomination) destinée aux chanoines, est l’un des très rares exemples de bâtiment en bois encore conservé en France du nord. Initialement, l’accès se faisait par le sud et le pignon en pierre actuel n’a été construit qu’au XVIIe siècle. A la même époque, un mur de soutènement a été édifié pour soulager les poutres de l’étage.

Construction débutée au XIIème siècle, période dont il reste peu de traces. La cathédrale est achevée en 1700. La Seconde Guerre Mondiale inflige des dégâts à l'édifice, qui perd ses vitraux lors d'un bombardement. De nouveaux vitraux sont inaugurés en 2000 par l'artiste hollandais Jan Dibbets et le verrier Jean Muret.

La chapelle est de fondation romane, mais l’édifice actuel date des XVIIe et XIXe siècles. Elle semble avoir appartenu à l'ensemble plus vaste d'un château médiéval. On en a d’ailleurs retrouvé des restes sous la chapelle.

La construction débute en 1119, bien que des traces antérieures existent, avec la consécration de l'autel par Calixte II. Plusieurs vagues de travaux se succèdent jusqu'au XVIIIème, induisant des modifications de la cathédrale. Elle est finalement restaurée au XIXème.

L'édifice actuel est bâti de 1695 à 1703. La Cathédrale est un des seuls édifices religieux à passer la période révolutionnaire sans trop de dégâts. L'édifice est fermé quelques années, et réouvre en 1791. La seconde guerre mondiale, quant à elle, inflige des dégâts à l'édifice. Un obus éclate sur le toit, créant un trou dans la structure, qui reste toutefois debout.

Premier lieu de culte de la communauté arménienne à Paris, l'église actuelle est érigée au début du XXème siècle. En 1902, Alexandre Mantachiants, riche magnat du pétrole, finance la construction de l'édifice. Il décide de confier la construction de sa cathédrale à l'architecte Albert Guibert. Il lui demande alors une église moderne mais à l'architecture résolument arménienne, en s'inspirant de la cathédrale d'Etchmiadzine. L'église est finalement achevée en 1904, et consacrée le 2 octobre 1904.

Construite en 1623, l'église fut modifiée de 1828 à 1832. Son porche a été reconstruit par Baltard en 1855. D'abord chapelle de l'Immaculée Conception en 1623, elle devient église paroissiale Saint-François d'Assise en 1791, puis Saint-Jean-Saint-François en 1797. En 1970, l'église est attribuée à la communauté arménienne catholique. Ses deux orgues comptent parmi les premiers réalisés à Paris par Cavaillé-Coll et son fils en 1844. Statue de Germain Pilon (XVIe) figurant saint François en extase, et quatre tableaux de Frère Luc (fin XVIIe) représentant saint François.