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Blottie entre le fleuve Charente et la forêt de la Boixe, l'abbatiale veille depuis plus de mille ans sur le Nord de l'Angoumois. Mentionnée dès 888, elle a été reconstruite aux XIe et XIIe siècles grâce à la générosité des comtes d'Angoulême.

Construite au début du XII ème siècle, elle ne sera achevée que 5 siècles plus tard, au XVII ème. L'abbaye accueille parfois, au XIXème, le peintre Eugène Delacroix, venu se reposer.

En 930, une première église est construite, c’est l’actuelle chapelle de Notre-Dame-sous-Terre. L’église abbatiale est fondée en 1017 par Richard II duc de Normandie et l’abbé Hildebert II, elle recouvre la chapelle Notre-Dame-sous-Terre. La nef, terminée en 1090, s’effondre et est reconstruite peu de temps après. C’est le début des constructions de l’abbaye qui connaîtra des modifications jusqu’au XVIIIème siècle.

L'abbaye du Val-Richer a été fondée vers 1146 et son abbatiale a été consacrée en 1220. Peu transformée par la suite, elle a subi quelques travaux au XVIe siècle après avoir été pillée à deux reprises pendant les guerres de religion (1562-1598). L'abbé Dominique Georges (1651-1693) est considéré comme le principal restaurateur de l'abbaye. La Révolution française met fin à la vie monastique de l'abbaye en 1791. En 1836, François Guizot, alors ministre de l'Instruction publique, achète les ruines du Val-Richer et les restaure.

L’abbaye fut fondée au VIIe siècle. Rattachée en 1047 à l’abbaye de Cluny, elle devint dès le XIIe siècle le plus important centre monastique du sud-ouest de la France.

Construction de l'abbaye entrepris au XIIème siècle, puis ajout de tourelles et d'un porche au caractéristiques normandes romane en 1230. L'église devient paroissiale à la Révolution, après suppression de l'Abbaye.

L'église fait partie d'une anicenne abbaye royale bénédictine datant du VIe siècle. L'édifice est rebâti par l'abbée Morard au Xe siècle. Le choeur actuel est construit au milieu du XIIe siècle et consacré par le pape Alexandre III. Bâtiments conventuels reconstuits successivement au cours du XIIIe siècle. Après la Révolution, l'église perd son statut d'église abbatiale pour devenir une abbaye paroissiale. Reconstructions menées entre 1821 et 1854. Église classée aux monuments historiques par liste en 1862. Vestiges de l'ancienne abbaye classés en 1953. L'église Saint-Germain-des-Prés est la plus ancienne des grandes églises parisiennes.

Abbaye fondée en 1152 par la reine Adélaïde de Savoie afin d'y établir une communauté de sœurs bénédictines vivant sous la règle de Cluny.

L'histoire de la fondation de l'abbaye est globalement inconnue, une mention remontant au IXème a été faite mais non fiable. Une série de conflits sur la succession marque l'abbaye à partir du XI ème siècle. De nombreux pélerinages ont lieu à partir du XII ème. L'abbaye est détruite durant les guerres de religion, il ne reste aujourd'hui que la Cathédrale.

Construite en 1475, les travaux sont terminés en 1496 et la chapelle est construite sur le modèle de la Sainte-Chapelle de Riom. En tant que Sainte-Chapelle, abritait une relique de la Passion du Christ, une épine de sa couronne.